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De Pire en Pire – Matthieu Madénian

De Pire en PireGenre :  essai, humour, littérature française
Auteur : Mathieu Madénian
Année :  2014
Nombre de pages : 182

Résumé : Alors ce bouquin, il y a eu une espèce de conjoncture cosmique pour qu’il arrive à moi. Un soir de benchmark de bar pour notre anniv’, avec mon comparse Kwaite, on a vu l’auteur accoudé au comptoir, dans ce que nous appellerons le bar de la Destinée. On s’est dit bingo-bang, signe du destin, une star dans notre bar (enfin, vite fait, parce que moi je voyais même pas qui c’était le gars). Et quand je rentre après ma beuverie, mon cher et tendre qui avait été missionné de brocante livresque, avait ramené l’objet qu’il avait été obligé d’acheter, parce que son groupe, c’est Worse & Worse.
Bon, ça c’est la petite histoire, mais revenons au bouquin. En fait, le mec, j’ai découvert qu’il sévissait sur le canap’ rouge de Drucker le dimanche, et une fois par an, il nous sort une compile bestouffe de ses meilleures chroniques sur papier, et de ses petites blagues télévisuelles.

Ce que j’ai aimé : L’appel du karma.
Ce que je n’ai pas aimé : JE SUIS TRES ENERVEE. Non, mais comment on peut te servir une telle daube à quinze bouliches? Mais pourquoi? Ça ne sert à rien, on ne rit jamais, c’est pas drôle, c’est toujours les mêmes vannes, assez mono-centrées sur le fait qu’il casse l’invité, il est arménien, et se taperait bien Adriana Karambeu (elle s’appelle toujours comme ça d’ailleurs?) Je ne suis vraiment pas d’accord sur cet objet, qui au pire, vous servira de torche-cul (si vous n’avez pas peur que ça vous gratte).

Note : 1/5
DianaCagothe
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En France – Florence Aubenas

En FranceGenre : essai, littérature française
Auteur :Florence Aubenas
Année :  2014
Nombre de pages : 240

Résumé : L’auteure compile ici une série de chroniques qui sont parues dans le Monde. Elle a fait un tour de France, de la Province, pour recueillir une série de témoignages, bien souvent autour de la misère sociale, les jobs précaires, les fins de mois difficiles, les ados qui deviennent parents pour devenir quelqu’un socialement, le mariage pour tous mais pas tant que ça, et le FN, oui, beaucoup de FN, notamment toute une série sur Hénin-Beaumont.

Ce que j’ai aimé : Ça a été pendant un moment mon bouquin de pause clope. Les chroniques ne sont pas très longues, et c’est idéal pour ça. Idéal aussi pour les (pas très gros) besoins au WC. Et si vous aimez le 13h de Jean-Pierre Pernaut avec ces reportages qui sentent bon le je-ne-sais-quoi, ce livre est fait pour vous.
Ce que je n’ai pas aimé : Je vais pas remettre ici en question le point de vue journaliste d’Aubenas, que tout le monde sur l’internette a trouvé plutôt bienveillant. Mais les sujets et les témoignages sont trop monocentrés « c’était mieux avant », « où va la France », « ouais y’en a marre mon frère, on vote FN, ouais, ouais ». Putain, c’est que de la complainte de politique de comptoir de village. C’est déprimant à souhait, aucune jolie histoire. On demande pas non plus des histoires de Cendrillon, mais merde, il y a bien des gens heureux quelque part. Pardon, c’est vendeur d’entretenir la morosité ambiante et de rêver des Trente Glorieuses. Ce bouquin est à vomir, et ça me conforte dans mon idée d’avoir quitté la campagne.

Note : 1/5
DianaCagothe
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Les Chants de la Terre Lointaine – Arthur C. Clarke

Les Chants de la Terre LointaineTitre Original : The Songs of distant Earth
Genre :
 
roman, science-fiction, hard science, littérature anglaise
Auteur : Arthur C. Clarke
Année :  1986
Nombre de pages : 352

Résumé : La Terre s’auto-détruit aux environs de l’an 3000 et les humains ont eu un millénaire pour se préparer. La science a donc eu quelques trucs à tester pour faire survivre l’humanité. Elle a commencé par envoyer des « vaisseaux-semeurs » sur les planètes potentiellement habitables. Ces vaisseaux contenaient du matériel génétique et des bibliothèques de connaissances, pour recréer une nouvelle humanité. Plusieurs siècles passent, sans pouvoir savoir si ces vaisseaux ont réellement réussi à semer, que l’échéance approche. On construit donc un super vaisseau, le Magellan, pour embarquer la crème de la crème de l’humanité et l’envoyer sur Sagan Deux, une planète viable. Sauf qu’à un moment donné, le vaisseau doit se ravitailler et il lui faut une planète pleine de flotte.
Ils déboulent donc sur Thalassa et là, oh miracle, ils se rendent compte que l’un des vieux vaisseaux semeurs a accompli sa tâche.

Ce que j’ai aimé : Pfiou, d’étranges sensations à la lecture de ce bouquin. Clarke nous transporte dans une nostalgie sans nom. La Terre n’est plus depuis très longtemps, mais tout nous ramène à elle, mais il faut bien continuer à aller de l’avant et vivre. C’est de la nostalgie, mais sans tristesse. Je pense que ce bouquin parlera beaucoup aux déracinés. En plus, les théories scientifiques sont plutôt coolement et habilement menées. Bref, un bouquin qui se tient vraiment bien.
Ce que je n’ai pas aimé : C’était long et court à la fois. Oui, dit comme ça, c’est plutôt bizarre. Long, parce qu’on tourne un peu en rond parfois, que ça en devient pesant. Et court, parce que certaines choses manquent de développement, comme par exemple les Scorps, les créatures sous-marines qu’on commence à découvrir mais qui sont finalement abandonnées. C’est bien dommage, il manquait peu de choses pour en faire un chef-d’œuvre.

Note : 4/5
DianaCagothe
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L'attrape-coeurs – J.D. Salinger

L'attrape-coeursTitre Original : The catcher in the rye
Genre :
 
roman, littérature américaine, jeunesse
Auteur : J.D. Salinger
Année :  1951
Nombre de pages : 384

Résumé : On est en plein dans les années 50, dans l’Amérique d’après guerre. Holden Caufield est un ado, plutôt intelligent mais dont le système scolaire n’est pas fait pour lui. Il se fait renvoyer de son énième lycée quelques jours avant les vacances de Noël. Il vient d’une famille plutôt aisée et a un peu de thunes de côté. Il décide donc de faire une virée à New York, la ville de ses parents, juste avant de rentrer à la maison pour se faire déchirer. Ça tombe bien, comme sa famille a un peu de thunes, il a de quoi survivre ces quelques jours, un peu à l’aise.
Il va donc zoner un peu dans la ville, inspirer un grand coup pour se donner de grands airs et des airs de grand, mais forcément, il va lui arriver des aventures, et quelques bricoles aussi.

Ce que j’ai aimé : Pas grand chose.
Ce que je n’ai pas aimé : Arf, c’est toujours un peu dur de conchier un classique, mais là, je ne me suis pas du tout identifiée au héros. Pourquoi? Parce que c’est un mec? Parce que je ne m’y connais pas assez en culture américaine des années 50? Un style d’écriture horrible, ou qui a très mal en vieilli en tout cas? Je ne sais pas. Mais ça a beau être un tout petit bouquin, j’en ai chié pour le fermer.

Note : 1/5
DianaCagothe
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A Rebrousse-temps – Philip K. Dick

A rebrousse-tempsTitre Original : Counter-Clock World
Genre :
 
roman, science-fiction, uchronie, thriller, littérature américaine
Auteur : Philip K. Dick
Année :  1967
Nombre de pages : 252

Résumé : On est en 1998, et le cours du temps s’est inversé depuis une douzaine d’années : c’est l’effet Hobart, dont on ne connaît pas grand chose. Concrètement, comment ça se passe? Pour fumer une clope, tu prends un mégot dans le cendar, et elle se reconstitue. On accueille quelqu’un avec un « Au revoir » et on le congédie avec un « Bonjour ». On régurgite des plats dans une assiette pour les mettre au frigo puis les ramener au supermarché. A l’inverse, on va au « palais du sogum » pour… je vous laisse deviner. Les hommes s’empoilent le matin pour être présentables. Et le cours de la vie s’inverse aussi, de vieux, on rajeunit, jusqu’à devenir un bébé qui doit réintégrer une matrice. Les morts renaissent aussi à la vie, et des entreprises travaillent à déterrer ces cadavres et à les vendre au plus offrant.
Lors d’une tournée dans un petit cimetière, Sebastian Hermes, un ancien-né qui possède un vitarium, remarque une tombe où la vie ne va pas tarder à ressurgir. La tombe est un peu plus imposante que les autres, avec pour mention le nom de Thomas Peak. Après quelques recherches, il s’avère que l’Anarque a été un prophète en son temps, et que sa résurrection va déchaîner les passions et attirer les convoitises, voire sa mort va être franchement souhaitée. Que faire? Attendre qu’il finisse de revenir à la vie ou le sortir de là?

Ce que j’ai aimé : Le héros du bouquin, c’est ce temps qui repart à l’envers. C’est carrément flippant, voire horrible. C’est mon premier Philip K. Dick, et il a fallu que je m’accroche pour ne pas tomber à la renverse. Il nous raconte des choses, mais le plus intéressant est tout ce qu’on imagine à côté. Vraiment formidable. Merci à Madame Zinzin, pour cette lecture qui n’arrête pas de tourner en boucle dans mon cerveau, je ne verrai plus jamais le monde de la même manière ^^.
Ce que je n’ai pas aimé : Le côté thriller n’est pas le plus intéressant finalement, j’aurais aimé qu’il axe encore plus sur cet univers au temps inversé.

Note : 4/5
DianaCagothe
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Cycle Hunger Games – Suzanne Collins

Hunger gamesTitre Original : Hunger Games
Genre :
 
roman, littérature américaine, jeunesse, anticipation, aventures, dystopie
Auteur : Suzanne Collins
Année :  2008-2009-2010
Nombre de pages : 1213

Résumé : T’as vu le nombre de pages et tu as flippé? Nan, fallait pas. On part assez loin dans le futur, on ne sait pas trop quand. Les états d’Amérique, Eric, ne sont plus ce qu’ils étaient. Ils sont devenus treize districts plus le Capitole, qui régente tout ça et qui est un état à lui tout seul. Enfin, pour de vrai, il n’y en a que douze, parce qu’on est dans la dictature et que le treizième a été napalmisé, juste pour l’exemple. Et pour que le peuple reste bien soumis, tous les ans, chaque district envoie un jeune homme et une jeune femme, en général tiré au sort, pour les Hunger Games, les jeux de la faim. De ces tributs, chaque année, il n’en reste qu’un. Pour survivre, il doit buter tous les autres.
Pour cette année, c’est Katniss Everdeen, la loupiote du 12e qui se porte volontaire, parce que c’est sa soeurette de douze ans qui a été tirée au sort. Katniss, c’est le girl powa. Elle tire à l’arc comme une déesse, elle est plutôt mignonne, au regard à la fois innocent et rebelle. Pendant que la rebellion fomente, elle sera choisie comme étendard, à l’insu de son plein gré.

Ce que j’ai aimé : Ça se lit vite et bien. Et contrairement à ce que j’attendais, c’est plutôt pas mal et pas niais du tout, pour de la littérature destinée aux ados. La blogo entière s’est plaint du caractère parfois chiant et chouinatoire de Katniss, mais bon, les gars, elle a quinze ans. Et un ado, c’est chiant. J’ai aussi bien aimé la fin qui n’est pas si happy que ça.
Ce que je n’ai pas aimé : Je pense que trois tomes, c’était peut-être un peu too much, pas vraiment besoin du deux qui ne sert pas à grand chose.

Note : 4/5
DianaCagothe
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Autour du livre

[Magazine] – Lire, Hors Série n°20 : Le Trône de Fer

LireComme vous le savez, je suis en plein dans la saga du moment, ET que je n’ai pas regardé la série, histoire de laisser de la place à mon imagination. Forcément, aujourd’hui, il est difficile pour moi d’imaginer Ned Stark autrement que sous les traits de Sean Bean (Boromir <3). lovenedMais, quand j’ai vu les affiches pour ce hors série, je n’ai pas pu m’en empêcher.
Alors, il y a quoi de beau dans le bouzin? Tout d’abord, il y a tout au long des pages des illustrations qui claquent leur mère, et ça, ça fait plaisir.
On se met en bouche avec l’édito de François Busnel, le mythique monsieur Bouquin de La Grande Librairie sur France 5 : comme il est plutôt bon dans son domaine et qu’il a l’air plutôt sympa, t’as envie de continuer à lire.
Tu te mets en bouche avec tout ce qui est un peu annexe, notamment l’illustration et le merchandising, puis on passe à un entretien fleuuuuuuuuuuuuuuuve (comme son oeuvre) de George R.R. Martin. Bon, ça fait plaisir, je l’ai découvert sous un autre jour, moi qui le voyait comme un vieux capitaine Haddock bougon, et puis on te fait aussi découvrir le reste de son oeuvre (moi, ça m’a donné envie d’aller voir ailleurs, du coup).
Et puis après, on rentre dans le coeur du sujet : on décortique les origines du monde, la cartographie du monde, les familles, qui sont très importantes dans la saga, les jeux de pouvoir des uns et des autres. On analyse pas mal aussi, la philosophie, la religion, la politique, la comparaison avec notre société, avec le Moyen Age.
On trouve même uWinteriscomingn chapitre à découvrir en avant-première : c’est la seule chose que je n’ai pas dévoré, je me le garde précieusement pour quand j’aurai fini ma lecture des bouquins et pour patienter à la suite.cerseibitch
Le magazine parle aussi bien du bouquin que de la série, donc en fonction de ton avancement à l’un ou à l’autre, tu auras forcément quelques spoils bien involontaires, mais that’s life! A toi d’occulter ce que tu auras découvert!
Bref, non seulement tu as de quoi lire (cent pages bien fournies, j’y ai bien mis les deux siestes du week-end), mais c’est également un bon guide annexe à ta compréhension de l’oeuvre.
En revanche, je ne saurai que te conseiller d’aller rapidement chez tout bon marchand de journaux, parce qu’il a l’air sorti depuis un moment.
DianaCagothe
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Le Donjon Rouge – Le Trône de Fer 2 – George R.R. Martin

Le Donjon RougeTitre Original : A Game of Thrones
Genre :
 
fantasy, roman, politique, littérature américaine
Auteur : George R.R. Martin
Année :  1996
Nombre de pages : 541

Résumé : Il n’est pas facile d’être Main du Roi, mais quand, en plus, on n’aime pas trop mouiller la chemise dans les saloperies des sept couronnes, on sent que la situation va être compliquée. Et si comme Ned Stark, tu enquêtes sur ce qu’a découvert Jon Arryn, la précédente Main, tu commences à sentir que ça pue du Luke Skywalker. Et autour de Ned, le roi Baratheon part de plus en plus en live, s’adonne de plus en plus à la fanfaronnade et à la beuverie, Cersei, resserre de plus en plus le filet. Et puis Catelyn, la femme de Ned, découvre que ce serait le Lutin qui aurait commandité l’attentat contre son fils Bran, et le fait donc prisonnier. Vous l’aurez compris, tout ça, ça met le feu aux poudres et le Donjon Rouge ne va jamais si bien porter son nom.

Ce que j’ai aimé : Ah, il se passe enfin quelque chose dans ce tome, on rentre enfin dans le vif du sujet. Et comment que ça va basculer. L’univers qu’on avait eu le temps de découvrir dans le premier tome va complètement basculer. Il ne faut pas trop s’attacher aux personnages, vous risquez de les voir crever. Mais ça rend tout ça bien excitant, parce que du coup, on devine que Martin ne va pas hésiter à sortir des sentiers battus.
Ce que je n’ai pas aimé : Rien, vive la suite!

Note : 5/5
Plumpy Trash
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Le diable l'emporte – René Barjavel

le diable l'emporteGenre :  roman, anticipation, littérature française, post-apocalyptique
Auteur : René Barjavel
Année :  1948
Nombre de pages : 330

Résumé : Suite à la super chronique de Kwaite, je continue de me plonger dans le Barjavel. Ici, on est à Paris. On suit la vie de la famille Collignot : le père est traducteur, la mère, poule au foyer, ainsi que les deux filles, Irène et Aline. Une vie banale d’après guerre, jusqu’à ce qu’Irène se fasse repérer par Monsieur Gé, un espèce de magnat de l’armement, qui décide de construire une Arche et de sauver l’humanité ainsi que quelques animaux de la ferme au cas où la troisième guerre mondiale éclaterait. Douze femmes, dont Irène, sont sélectionnées ainsi que douze hommes. Après la course à l’armement, le climat mondial est extrêmement tendu et une photo satellite d’une bande de pingouins manque de faire éclater la guerre. Dans l’Arche, ça dégénère parce qu’Hono, un des savants de Monsieur Gé joue à Loft Story. La guerre finit par ne pas éclater et toute l’Arche est libérée. Mais le temps de Paix universelle est d’ores et déjà compté.

Ce que j’ai aimé : Comme toujours chez Barjavel, la guerre et la destruction de la planète est omniprésente. Toujours avec de l’amour au milieu de tout ça. Non seulement c’est dingue comment ce type est poétique, mais ce fut un grand visionnaire. Je pense notamment aux OGM : un poulet géant manque d’anéantir une ville. Et puis la guerre mondiale qui manque d’éclater en raison d’une photo satellite de pingouins… Je revois tellement les États Unis en train de nous faire des démos sur les installations irakiennes. Bref, encore une fois, je suis sciée par ce roman d’anticipation.
Ce que je n’ai pas aimé : C’est du Barjavel. Donc, on a parfois une sensation de déjà vu. Ce sont toujours les mêmes thèmes : amour et apocalypse. A lire, mais pas trop rapproché d’un autre Barjavel.

Note : 4/5
Plumpy Trash
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Le Chevalier errant suivi de L'Épée lige – Préludes au Trone de Fer 1 – George R.R. Martin

Le Chevalier errantTitre Original : Tales of Dunk and Egg
Genre :
 
nouvelles, fantasy, médiéval fantastique, littérature américaine
Auteur : George R.R. Martin
Année :  2003
Nombre de pages : 269

Résumé : Lorsque ser Arlan de Pennytree casse sa pipe, connement, à cause d’un coup de froid, Dunk, l’enterre dignement. Enfin, du mieux qu’il le peut. Dunk, c’était son écuyer, un bon gars qui avait été ramassé dans les bas-fonds de Port-Réal. Ce gars, c’est une montagne, mais au coeur pur et généreux. Il va falloir qu’il gagne ses galons de chevalerie, mais un gamin bizarre, surnommé l’Oeuf, en raison de son crâne rasé, s’entiche de lui à en devenir à son tour l’écuyer.
Un an plus tard, on retrouve la fine équipe au service d’un vieux seigneur grognon qui a des vélleités territoriales avec sa voisine, la Veuve Rouge. Et notre chevalier préféré devra éviter absolument la guerre, parce que des deux côtés, il n’a pas envie de faire massacrer de pauvres paysans.

Ce que j’ai aimé : Chronologiquement parlant, j’ai entamé ma plongée dans le Trône de Fer par ce livre. Ça se passe 90 ans avant La Saga. Martin met admirablement bien en place son monde. Ce qui tranche avec l’univers, c’est qu’ici Dunk, le petit gars du peuple, eh ben c’est un bon gars plein de chevalerie, la vraie. Si tu aimes, les tournois et les damoiselles à sauver, c’est par là que ça se passe, on est dans du pur médiéval. Tu peux le lire avant de commencer le cycle, parce que ça met en place l’univers à la manière douce. Tu peux aussi le lire pendant ou après, ça te filera une bonne bouffée d’air frais.
Ce que je n’ai pas aimé : Un petit côté propre-sur-soi et premier de la classe de Dunk qui devient parfois énervant.

Note : 4/5
Plumpy Trash