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La carte et le territoire – Michel Houellebecq

La carte et le territoireTitre Original : La carte et le territoire
Genre :
 
 roman, anticipation, littérature française
Auteur : Michel Houellebecq
Année :  2010
Nombre de pages : 428

Résumé : Il y a quelques mois, WC a lu pour moi « Les particules élémentaires« . Grâce aux WC, j’ai enfin trouvé l’inspiration pour lire un livre de Houellebecq… Livre très juste (il met en scène un scientifique du CNRS… entre autres), très bien écrit, mais ULTRA déprimant… Après une brève période de « Houellebecq, c’est pas pour moi », on m’a conseillée la lecture de « La carte et le territoire ». Je ne voulais pas rester sur une mauvaise impression, même si de fait, Houellebecq n’est pas réputé pour être un écrivain comique… Et voilà, c’est lu! Dans ce livre, on parcourt la vie de l’artiste Jed Martin. Il commence sa carrière en tant que photographe, puis bifurque vers la peinture à l’huile. Il mène une vie calme, parfois on a l’impression qu’il observe sa vie, il passe à côté de l’amour et galère franchement dans ses relations avec son père. On aborde le monde de l’art contemporain et la vie mondaine parisienne. De facon complètement inattendue, Jed aide à résoudre une affaire criminelle, puis se retire de la vie publique jusqu’à la fin de sa vie…
Ce que j’ai aimé : Jed Martin invite l’écrivain Michel Houellebecq à rédiger le livret de sa deuxième grande exposition et en profite pour peindre son portrait! L’auteur s’est habilement intégré à son roman et dresse un (auto)portrait très cynique de sa personne. C’est réussi et il y a même des passages très drôles!
Ce que je n’ai pas aimé : Il y a des passages ultra glauques, mais je réalise maintenant que c’est ca qui fait le charme de Houellebecq!

Note : 5/5
DrTomate
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Pavillon de l'exil – Honor Harrington 5 – David Weber

pavillondelexilTitre Original : Flag in exile
Genre :
 
roman, science-fiction, space opéra, militaire, littérature américaine
Auteur : David Weber
Année :  1995
Nombre de pages : 496

Résumé : David Weber nous emmène cette fois-ci non plus dans l’espace ni dans des histoires de duels mais sur la planète Grayson avec Honor en seigneur qui gère sa boîte de bâtiment. Elle va mettre toutes ses économies dans des constructions de dômes et – bien sur – il va y avoir un sabotage qui va faire effondrer toute une structure sur une école avec des enfants dedans. Inutile de vous préciser que tout va lui être mis sur le dos et qu’elle ne va pas lâcher les méchants qui ont fait ça.
Dans cet opus, David Weber transmet plus que jamais un certain nombre de messages sur le rôle des femmes dans la société et particulièrement à des postes de direction ainsi que sur la religion et une de ses dérives – l’intégrisme. On se dit que l’auteur a un vécu personnel fort du sujet, tellement ces sujets sont particulièrement bien amenés.
Ce que j’ai aimé : Les messages transmis par David Weber et bien sur qu’il sache toujours nous faire rêver au cinquième épisode.
Ce que je n’ai pas aimé : Rien

Note : 4/5
Tristan
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Brûlons tous ces punks pour l'amour des elfes – Julien Campredon

Brûlons tous ces punks pour l'amour des elfesGenre :  nouvelles, littérature française, fantastique, humour
Auteur : Julien Campredon
Année :  2011
Nombre de pages : 157

Résumé : Il y a neuf nouvelles dans cette œuvre, toutes plus folles les unes que les autres. La nouvelle qui donne son titre à l’ouvrage, raconte comment un musée se retrouve en état de siège tous les soirs, assailli par des hordes de punks. On a aussi l’histoire d’un arbre qui se venge d’avoir été maltraité, l’histoire d’une branleuse espagnole ou encore d’un vieux sénateur ariégeois statufié.

Ce que j’ai aimé : Au départ, j’ai été très très très emballée. Il faut dire que le titre m’avait accrochée comme une malade. Les premières nouvelles, je les ai dévorées et je me suis laissée emporter dans les univers un peu, comme celui du docker qui répond à l’appel des sirènes. Le livre est complètement fou. C’était presque devenu un livre à diffuser dans mon entourage. Ca se lit très vite.
Ce que je n’ai pas aimé : Si j’ai été super enthousiaste au début, il faut dire que vers la moitié, j’ai commencé à me lasser, à avoir un peu plus de mal à rentrer dans chaque nouvelle. C’est un peu trop n’importe quoi, et on a l’impression que l’auteur sèche un peu en terme d’inspiration. A force de vouloir nous faire perdre pied avec la réalité, on finit par s’y casser la gueule.

Note : 2/5
DianaCagothe
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Le Livre des Livres Erotiques – Emmanuel Pierrat

 

Le livre des livres érotiquesGenre :  bibliographie, littérature érotique, encyclopédie
Auteur : Emmanuel Pierrat
Année :  2011
Nombre de pages : 192

Résumé : L’auteur nous propose ici une sorte de recensement de livres et œuvres érotiques, illustrée par de nombreuses gravures et autres dessins. Il nous vide un peu de sa bibliothèque qui « met le rose aux joues » et partage avec nous le contexte de rédaction et de vie de ces ouvrages.

Ce que j’ai aimé : A travers de nombreuses anecdotes, on apprend comment les auteurs et éditeurs ont déjoué la censure pour faire survivre cette littérature. Les illustrations sont également magnifiques.
Ce que je n’ai pas aimé : On nous a promis ça « Parmi ces objets de «curiosité», certains sont bien connus des spécialistes, d’autres présentent des gravures rarissimes, voire des feuillets et des aquarelles totalement inédits. Le but recherché n’est ni l’exhaustivité, ni l’ennui que subiraient tant les profanes que les initiés à une énième bibliographie. Le Livre des livres érotiques n’est pas une leçon scientifique assommante sur l’histoire des fameux curiosa. Il s’agit en revanche d’un parcours distrayant, à l’érudition joyeuse et pétillante, sous les jupons du «second rayon». » Je trouve que c’est un peu raté, le livre ne se lit pas, il se feuillette avec parcimonie, sinon on y s’y fait vite chier.

Note : 2/5
DianaCagothe
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Au champ du déshonneur – Honor Harrington 4 – David Weber

auchampdudeshonneurTitre Original : Field of dishonor
Genre :
 
roman, science-fiction, space opéra, militaire, littérature américaine
Auteur : David Weber
Année :  1994
Nombre de pages : 448

Résumé : David Weber quitte vraiment le ton des deux premiers tomes et des batailles interstellaires sans nous ennuyer et nous démontre qu’une série peut ne pas s’essouffler une fois un premier chef d’œuvre pondu.
Cette fois-ci, notre charmante Honor quitte ses aventures spatiales et nous entraîne dans un opéra militaire sur fond de procès, de duels au pistolet et de politique. Bien entendu, tout cela tourne autour de son idylle démarrée à l’opus précédent et nous découvrirons à quel point l’ennemi d’Honor, que nous avions découvert depuis le début, est un sombre crétin sans honneur.
Pavel Young est donc viré de l’armée et en veut vraiment à notre amoureuse de toujours. Il lui fait une crasse monumentale, ce qui la met en rogne au plus haut point et quand notre bichette est furax, on en entend parler tout le bouquin.
Ce que j’ai aimé : Le scénario.
Ce que je n’ai pas aimé : Le procès de Pavel Young; on aurait aimé un déroulement qui colle plus à nos méthodes d’aujourd’hui avec des témoins interrogés et tout et tout.

Note : 4/5
Tristan

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2001, l'Odyssée de l'Espace – Les Odyssées de l'Espace 1 – Arthur C. Clarke

2001, l'Odyssée de l'EspaceTitre Original : 2001, A Space Odyssey
Genre :
 
roman, science-fiction, littérature anglaise
Auteur : Arthur C. Clarke
Année :  1968
Nombre de pages : 192

Résumé : C’est à peu près la période de la Guerre du feu. Des homo quelques choses tentent de survivre. Un soir, un gros bloc noir déboule d’on-ne-sait-où et commence à leur apprendre des techniques de chasse, comment utiliser des outils, etc. Avant de se casser définitivement.
Ensuite, de nos jours, on trouve une anomalie magnétique sur la lune, AMT-1. On va voir, on creuse et hop, on déterre un gros bloc noir. Le machin envoie un signal à l’autre bout du système solaire et se tait à jamais. On réussit à voir la destination du signal, donc il faut bien aller voir.
Hop hop, une fois le vaisseau pour aller sur Jupiter construit, on y met cinq bonhommes dont trois en hibernation, et un super ordi pour gérer tout ça. Le problème c’est que l’ordi va commencer à péter les plombs pendant le voyage…
Ce que j’ai aimé : Ca se lit hyper vite, le gros bloc noir nous hypnotise, on a envie de savoir ce que c’est. Donc on ne décroche pas. Impossible de ne pas avoir en tête le film de Kubrick, puisque les deux oeuvres ont été réalisées conjointement, ainsi que Strauss qui joue en boucle. Un classique à lire absolument.
Ce que je n’ai pas aimé : Pas grand chose, si ce n’est une fin un peu mystérieuse qui ne donne qu’une envie, attaquer la suite.

Note : 5/5
DianaCagothe
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Le Problème Spinoza – Irvin D. Yalom

 

le problème spinozaTitre Original : The Spinoza Problem
Genre :
 
roman, littérature américaine, historique, philosophie
Auteur : Irvin D. Yalom
Année :  2014
Nombre de pages : 544

Résumé : Yalom fait se croiser deux destins, celui de Spinoza, inventeur d’une éthique de la joie au 17eme siècle, et celui d’Alfred Rosenberg, nazi qui joué un rôle décisif dans l’extermination des juifs. Leur lien ? Spinoza était juif, mais excommunié (à une époque où c’était tout sauf symbolique). Il a eu une grande influence sur des générations de penseurs et en particulier sur Goethe, auteur particulièrement apprécié des nazis en général, et de Rosenberg en particulier. Le jour où il découvre cela, encore jeune homme, Rosenberg est ébranlé. Il cherchera tout sa vie à résoudre « le problème Spinoza ». A savoir, comment un grand penseur tel que Goethe a pu admirer un juif ?

Ce que j’ai aimé : J’ai aimé le style toujours alerte et vivant de Yalom, son érudition historique, sa précision et sa justesse dans la description des mécanismes psychologiques (pour ceux qui ne connaissent pas Yalom, c’est un psychiatre américain qui s’est fait une spécialité d’écrire des romans à la fois psychologiques et philosophiques. Dit comme ça, ça a l’air chiant, mais c’est le plus souvent drôle et enlevé), la découverte très vivante de la société d’Amsterdam du 17eme siècle.
Ce que je n’ai pas aimé : J’ai moins aimé ne pas retrouver ma sensation de comprendre de l’intérieur le système philosophique de Spinoza, alors que cela a été le cas avec Schopenhauer et Nietzsche dans les précédents ouvrages de Yalom. Si j’ai compris sa position concernant la religion, je n’ai pas d’éléments suffisants avec le livre de Yalom pour comprendre en quoi il est l’inventeur d’un éthique de la joie.

Note : 4/5
Marion
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Les meilleurs récits de Weird Tales : période 1925/1932 – Jacques Sadoul

Weird Tales 1Genre :  nouvelles, fantastique, horreur
Auteur : Clark Ashton Smith, David H. Keller, Frank Belknap Long Jr., Robert E. Howard, Seabury Quinn, H. J. Arnold, E. Hoffmann Price, G. G. Pendarves, Edmond Hamilton, John Martin Leahy, H. P. Lovecraft, Abraham Merritt, Jacques Sadoul
Année :  1975
Nombre de pages : 248

Résumé : Jacques Sadoul qui est un peu à l’anthologie ce que Michaël Jackson fût à la pop nous fait une compil’ maxi best-of de certaines nouvelles parues dans le pulp Weird Tales qui sévit dans la première moitié du XXe siècle. On y trouve de grands noms du fantastique avec en tête de liste Lovecraft, Howard et Merritt, mais aussi des noms complètement oubliés, avec des nouvelles pas les plus intéressantes, mais qui furent les plus populaires lors des parutions du magazine.

Ce que j’ai aimé : On retombe dans une période du fantastique que j’affectionne particulièrement : fin XIXe, début XXe. Les ambiances sont très sombres, très angoissantes. Il se passe beaucoup de choses dans la suggestion, les narrateurs essaient de garder le contact avec la réalité, mais y arrivent assez peu. J’ai également aimé que Sadoul nous fasse une petite préface de quelques nouvelles. En plus, quelque chose de complètement subjectif, mais que j’adore, il s’agit d’un poche avec le papier qui sent et la tranche colorée : et ça, ça me transporte particulièrement.
Ce que je n’ai pas aimé : Le fait que Sadoul ne préface pas chaque auteur, ça fait un peu travail bâclé.

Note : 4/5
DianaCagothe
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Le Hobbit – J.R.R. Tolkien

bilbolehobbitTitre Original : The hobbit or there or back again
Genre :
 
roman, fantasy, jeunesse, littérature anglaise
Auteur : J.R.R. Tolkien
Année :  1937
Nombre de pages : 250 pages

Résumé : Autant introduire avant tout le background de l’histoire de la lecture du livre : Je suis allé voir « Le voyage inattendu » en film, puis « La désolation de Smaug ». Arrivé en fin de deuxième opus (sur trois) il m’en est resté que les films sont très longs pour un bouquin de 250 pages et je refuse de subir un marketing qui stoppe « la désolation de Smaug » au milieu d’une scène pour que Peter Jackson soit certain que je repaye 20euros (oui oui, si t’as pas les lunettes pour regarder un film en 3D tu vois mal) l’année suivante  … Et puis finalement ça tombe bien, je ne connais que de Tolkien son œuvre la plus célèbre en film mais n’ai jamais lu un de ses écrits.

Me voilà donc le bouquin en poche, j’ouvre la première page et, bien que l’univers soit absolument extraordinaire, hyper profond et qu’il tienne parfaitement la route, je découvre un « Harry Potter à l’école des sorciers –like » avec des scénettes courtes, pas ou peu de multiples protagonistes par chapitre, une action parfaitement rythmée pour une lecture d’un chapitre à un enfant chaque soir et peu de profondeur dans la psychologie des personnages.

Le scénario est quand même aussi bon que l’univers : Bilbo est choisi par Gandalf pour accompagner une bande de nains pour récupérer un trésor. Les joyeux drilles parcourent des paysages à couper le souffle et rencontrent les races traditionnelles de l’univers de Tolkien (qu’en réalité nous découvrons juste car Le Hobbit a été écrit avant le Seigneur des Anneaux)

Un essai réussi par Tolkien donc pour un livre à lire le soir à son mioche mais bel et bien totalement raté par Peter Jackson pour une adaptation digne d’un mauvais marketing qui essaye tant bien que mal de faire durer 250 pages en 9 heures de film. Je n’irai donc pas voir « Histoire d’un aller et retour » l’année prochaine à moins d’avoir de grosses crises d’insomnie.
Ce que j’ai aimé : le travail réalisé sur l’univers, le scénario.
Ce que je n’ai pas aimé : le côté livre pour enfant qui survole trop certaines choses comme la psychologie des personnages et qui évite de complexifier les scènes de peur de perdre un lectorat très jeune.

Note : 3/5Tristan
 
Ce que j’ai aimé : C’est un petit livre qui se lit très vite, est bourré d’humour et pose les bases du fantastique univers de Tolkien. Contrairement à Tristan, je savais que je lisais un livre pour enfants, donc, pas de déception de ce côté. En tout cas, c’est l’approche la plus aisée pour « entrer » dans l’univers de Tolkien, qui vaut vraiment le détour.
Ce que je n’ai pas aimé : rien. Il faut juste prévenir que si le premier volume de la trilogie est plutôt pas mal, en ce qui concerne le deuxième volume, c’est un bon film d’action, mais qui n’est pas Bilbo II.
Note : 5/5DianaCagothe

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Roverandom – J.R.R. Tolkien

RoverandomTitre Original : Roverandom
Genre :
 
roman, fantastique, conte, jeunesse, littérature anglaise
Auteur : J.R.R. Tolkien
Année :  1998
Nombre de pages : 152

Résumé : Rover, un chiot, s’amuse tranquillement avec une balle dans son jardin. Artaxerxès, un sorcier, passe par là. Rover, lui mord le pantalon. Le sorcier le transforme donc en jouet. La maman de Fistondeux achète le jouet et une relation prend forme entre eux. La nuit venue, Rover prend vie. Comme il souhaite retrouver sa forme de chiot, il part en pérégrination, rencontre Psamathos le magicien, qui l’envoie sur la lune puis au fond des mers pour qu’Artaxerxès rompe lui-même le charme.

Ce que j’ai aimé : C’est du Tolkien, donc forcément, je suis fan. Même si on est bien loin de la Terre du Milieu, on y trouve quelques références, car l’univers de l’auteur est très vaste mais globalement structuré. C’est une oeuvre que je lirais avec plaisir à mes gosses, quand j’en aurai.
Ce que je n’ai pas aimé : On sent qu’à la traduction, il y a quelques pirouettes littéraires qui se perdent. Sinon, rien à voir avec l’oeuvre en elle-même, mais pourquoi l’éditeur nous a collé les notes en fin de bouquin plutôt qu’en bas de page? Elles sont nombreuses, et ça fait chier de voguer d’une page à l’autre du livre, surtout quand on lit sous la couette.

NDLR : Ce livre m’a gentiment été offert par Tolkiendil et Tolkiendrim à l’occasion de leur génial concours de Noël. Merci pour tous ces bons moments apportés.
Note : 4/5
DianaCagothe