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Vernon Subutex 1 – Virginie Despentes

Vernon Subutex 1Titre Original : Vernon Subutex 1
Genre :
 
roman, littérature française
Auteur : Virginie Despentes
Année :  2014
Nombre de pages : 400

Résumé : Vernon Subutex, ça a été un putain de disquaire : pointu dans son domaine, charmant mais pas charmeur, avec le regard bleu comme le fond de la piscine. Dans les eighties, il a fréquenté toute la rockosphère, ambiance cuir du perf’ et vinyle de platine, avant que toute cette jeunesse ne réussisse dans la musique, ne s’embourgeoise dans les maisons de disques ou dans la réal  de docs ou films à 3 spectateurs, ou ne pose finalement définitivement son instrument pour rejoindre la prolétaire banlieue. Et puis, crise du disque, Vernon ferme boutique, vivote des aides sociales, sans vraiment trouver de porte de sortie : ben oui, que veux-tu trouver comme nouveau métier à la quarantaine bien passée. Finalement, une facture en entraînant une autre, il faut bien lâcher son appart’, surtout que son pote Alex Beach, banquier de fortune pour Vernon, mais rock star pour le reste du monde, vient de passer l’arme à gauche. Comme il faut bien pioncer quelque part, Vernon squatte à droite et à gauche, dans tout le panel francilien de ses connaissances, avant de finir par dormir définitivement dehors. Mais Vernon possède aussi les bandes « testamentaires » d’Alex, et suscitera malgré lui, beaucoup d’intérêt.

Ce que j’ai aimé : Ah Virginie, je redoutais un peu de te retrouver, je t’avoue. Comme une vieille copine, une vieille amourette, il y a 15 ans, tu savais écrire tout ce qu’il y avait de colère et de rage à l’intérieur de moi. Je t’ai aimée comme auteure, vraiment, passionnément, du fond de la tripe. Alors forcément, j’étais à  la fois excitée et un peu stressée de te retrouver, peur aussi que l’étincelle soit partie. Franchement, tu as plutôt bien vieilli et tes histoires aussi. Tu me racontes tellement bien toutes les crises de la quarantaine à travers tous les points de vue de tous tes personnages, la vie qui n’est plus devant soi, la déliquescence quelle qu’elle soit, notre dégénérescence. Merci Virginie.
Ce que je n’ai pas aimé : J’avoue, mes retrouvailles avec toi ont été un peu difficiles, j’ai mis du temps à comprendre où tu voulais m’emmener, quelle histoire tu voulais me raconter.

Note : 4/5
DianaCagothe
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2084 : la fin du monde – Boualem Sansal

2084Titre Original : 2084 : la fin du monde
Genre :
 
roman, anticipation, science-fiction, littérature algérienne
Auteur : Boualem Sansal
Année :  2015
Nombre de pages : 274

Résumé : Ce n’est pas une référence, c’est un pic, un cap, une péninsule : oui, quelqu’un s’est attaqué à la suite de 1984. Le monde se résume à l’Abistan, le pays d’Abi, le délégué de Yölah. L’abistanais ne vit que pour ses rites religieux, ne sort jamais de son quartier, jubile à dénoncer son petit voisin. Bref, un peuple simple, avec des idées simples.
Forcément, un gars, va petit à petit, juste commencer à s’interroger. Remettre en question, pas question, mais juste essayer de comprendre.

Ce que j’ai aimé : Le roman se lit très bien, très vite, comme un livre de rentrée… L’auteur a construit une religion nouvelle à partir de ce que l’on imagine les restes de l’Islam : autant par les tenues, que par la place de la femme, le nombre de prières, le désert. Bref, il a assez bossé son univers.
Ce que je n’ai pas aimé : Peut-être que j’enchaîne trop tôt par rapport à 1984, mais je ne suis que déception. Tout d’abord, on reste grosso modo dans la même histoire avec la même trame : le lambda qui se questionne sur le monde qui l’entoure, un langage affaibli au maximum pour limiter la pensée, une élite qui opprime son peuple  pour mener un train de vie de pacha. Sansal a remâché Orwell : là où Orwell s’inspirait du communisme, le grand Satan de l’époque, pour donner vie à sa vision horrible de l’avenir, Sansal essaie de calquer le modèle totalitaire mais du point de vue religieux. Bon, c’est dans l’air du temps, hein? Mais là où il abuse, c’est qu’il nous reprend le génialissime coup du novlangue. Mais du coup, on n’a qu’une impression de couette en patchwork dans une vieille cabane texane : c’est joli de loin, mais ce n’est pas la tapisserie de Bayeux. Loin de l’hommage, j’y vois l’opportunisme du plagiat au grand jour, celui qu’on n’osera pas dénoncer parce qu’assumé.

Note : 2/5
DianaCagothe
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Oona & Salinger – Frédéric Beigbeder

Oona & SalingerTitre Original : Oona & Salinger
Genre :
 
roman, biographie, littérature française
Auteur : Frédéric Beigbeder
Année :  2014
Nombre de pages : 335

Résumé : Deux adolescents, presque adultes, dans un monde en plein mutation, dans des comportements déjà adultes. On a J.D. Salinger, l’écrivain en herbe qui écrira par la suite, l’Attrape-coeurs, 21 ans, qui traine au Stork Club. On the other hand, on a Oona O’Neill, fille du dramaturge Eugene O’Neill, aujourd’hui oublié ou presque, mais star en son temps. Oona a 15 ans et mène une vie très parishiltonienne, future épouse de Charlie Chaplin, à qui elle fera 8 enfants. Elle traine aussi au Stork Club. Ces deux timides vont se rencontrer, un peu s’aimer, beaucoup se détester, mais vont garder un lien indéfectible qui traversera la vie, la guerre, la maladie et la mort.

Ce que j’ai aimé : Beigbeder, dans cette biographie romancée, transcende le premier amour, l’initiatique, celui qui détermine comment tu aimeras les autres dans la vie. On dit que les histoires d’amour finissent mal en général, ici, elle n’a même pas bien commencé. Ce qui est fort ici, c’est leur incapacité à aimer, si jeunes et déjà si blasés. Oona ne trouve son bonheur que dans quête à trouver un père de substitution. Quant à Jerry, plus amoureux d’Oona, emmènera une image d’elle de vierge sadique, mais qui l’aidera tout de même à traverser et gagner la grande loterie des survivants de la seconde guerre mondiale.
J’ai aussi beaucoup aimé comment Beigbeder utilise les yeux de Salinger pour nous décrire comment la guerre est sale, prosaïque, sanglante et folle : mon passage préféré est cleui où Salinger rencontre Hemingway à la libération de Paris, et où ils devisent sur l’image la plus ressemblante pour décrire un crâne fracassé : un pot de fleurs ou de la confiture mélangée de blanc d’œuf?
Ce livre m’apporte également un nouveau regard sur l’Attrape-Cœurs, que je relirai sans doute d’une autre manière à la lumière de la vie de l’auteur. Je ne m’attendais vraiment pas à cette bonne surprise :Beigbeder, comme Houellebecq et Despentes, ont accompagné le début de ma vie d’adulte, avec l’expression des révoltes que je portais en moi et on mis des maux à mes mots. Je me disais que 20 ans plus tard, j’avais pris un chemin différent et que je ne retrouverai pas goût à cette littérature, mais on vit dans le même siècle, on vieillit ensemble. J’ai apprécié la sérénité qui se dégage de Beigbeder lorsqu’il se raconte un peu à la fin. Finalement, je vais peut-être retrouver le goût à cette littérature contemporaine empreinte d’un côté sulfureux comme l’est ma vie.
Ce que je n’ai pas aimé : C’est une biographie romancée, je vais devoir démêler le vrai du faux maintenant.

Note : 4/5
DianaCagothe
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L’œuf de Dragon – Préludes au Trône de Fer 2 – George R.R. Martin

l'oeuf de dragonTitre Original : The Mystery Knights
Genre :
 
 nouvelle, fantasy, médiéval fantastique, littérature américaine
Auteur : George R.R. Martin
Année :  2010
Nombre de pages : 192

Résumé : Nous voici de retour un siècle à peu près avant les aventures de nos chers Stark et Lannister. Les Targaryen sont encore dans la place, même si, comme une fin de race, l’œuf est déjà pourri de l’intérieur.
On retrouve donc nos deux héros : Dunk, le chevalier bon, brute mais pas truand, ainsi que son royal écuyer masqué, Aegon, dit l’Oeuf. Comme bons chevaliers errants, ils parcourent les Sept Royaumes pour mettre à disposition leur chevalerie. Même si ça en a l’air, ce n’est pas une vie trépidante tous les jours, mais plutôt une succession de repas composés de bœuf séché, aussi sympa que du cuir à mâcher. Alors quand un petit tournoi se présente, Dunk s’y jette à corps perdu : il n’espère pas forcément le remporter, juste se faire un peu de maille, pour avoir la cotte (huuu, je me suis déchirée là!).
Ce que j’ai aimé : Pas grand chose. C’était bien de retrouver nos deux héros.
Ce que je n’ai pas aimé : C’est une nouvelle, donc pas beaucoup d’espace. Et l’auteur, comme à son habitude, nous déploie une situation géo-politique qu’il faut replacer historiquement. Il le fait vite, mal. Donc on a du mal à comprendre le contexte au départ. En plus forcément, on se retrouve dans un nid de vipères, ce qui fait qu’on a du mal à comprendre qui est qui, quel est son intérêt. Bref, je pense qu’il y a erreur de format : ça aurait pu donner quelque chose de bien en roman, mais là, c’est trop dense.

Note : 2/5
DianaCagothe
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Hommes entre eux – Jean-Paul Dubois

Hommes entre euxTitre Original : Hommes entre eux
Genre :
 
roman, littérature française
Auteur : Jean-Paul Dubois
Année :  2008
Nombre de pages : 183

Résumé : Paul est un pauvre petit Toulousain. Il a un karma de shit : atteint d’une maladie orpheline, son corps se délite peu à peu. En plus, sa gonzesse, Anna s’est fait la malle en le laissant dans sa tragédie. Quitte à en crever, parce qu’on doit tous en passer par là, mais plus vite pour lui que pour d’autres, il décide de suivre sa piste au Canada.
Pendant ce temps-là, mais pas à Vera Cruz, on fait la connaissance de Floyd le bûcheron. Enfin, pas vraiment. Lui, c’est l’homme des bois, et tu l’imagines comme Wolverine dans le film éponyme. Il est descendant d’Indiens, donc c’est un philosophe assez primal. Son kif, c’est de chasser à l’arc, et trifouiller la barbaque. Lui aussi a tracé un bout de chemin avec Anna, mais elle n’est plus là, même si son odeur est toujours dans les parages.

Ce que j’ai aimé : L’écriture est très ciselée, pas de place pour le superflu : pas de chichi, pas de tralala. Ça te colle direct dans une ambiance glauque et hostile, qui se rapproche du paysage et des autochtones. Entre ces couilles, l’ambiance est virile et poilue : les personnages paraissent au départ un peu stéréotypés, mais on se rend vite compte qu’il n’en est rien et leur ambivalence donne à ce presque huis-clos une tension intéressante, avec des rebondissements vraiment inattendus. Un vrai roman d’hiver à lire un dimanche pluvieux, sous la couette.
Ce que je n’ai pas aimé : Je n’arrive pas tellement à lui trouver de défauts, c’est un bel objet, mais ce n’est pas tellement ma came.

Note : 3/5
DianaCagothe
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L'Epée de feu – Le Trône de Fer 7 – George R.R. Martin

l'épée de feuTitre Original : Song of Ice and Fire, book 3 : A Storm of Swords
Genre :
 
roman, fantasy, politique, médiéval fantastique, littérature américaine
Auteur : George R.R. Martin
Année :  2002
Nombre de pages : 374

Résumé : La guerre continue, les Sept Couronnes sont toujours exsangues et personne ne se dégage pour mettre de l’ordre dans tout ça. Heureusement, on voit que Daenarys prépare son retour, bien comme il faut. Elle prend vraiment de l’importance, en conquérant une belle grosse armée à coup de maligneries et sans trop de pognon. De l’autre côté, chez les Stark, la situation est toujours moisie au possible : Bran parcourt monts et vaux pour vivre son grand voyage initiatique, Arya essaie de survivre avec ses compagnons d’infortune, Robb, victorieux sur le terrain, continue à voir l’étau se resserrer sur l’échiquier politique, et Sansa continue sa plongée dans l’enfer de sa prison dorée construite par les Lannister. Quant à Jon, sa mission d’infiltration prend de plus en plus la tournure de la trahison et l’éloigne de plus en plus de ses frères noirs.

Ce que j’ai aimé : On arrive peu ou prou à la moitié du cycle publié. La situation est tendax, c’est le climax. Ce tome redonne un peu envie de connaître la suite.
Ce que je n’ai pas aimé : On a toujours du mal à voir la suite se dessiner. Il faudrait un nouveau fuckin’ événement qui ferait bouger tout ça.

Note : 3/5
DianaCagothe
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Trajectoire – Paco Rabanne

TrajectoireTitre Original : Trajectoire
Genre :
 
biographie, ésotérisme, littérature française
Auteur : Paco Rabanne
Année :  1991
Nombre de pages : 251

Résumé : C’est la biographie de Paco. Elle date « d’avant », oui avant le ridicule échec de sa prévision de la chute de la station Mir sur nos petites tronches le jour de l’éclipse de 1997. Et Paco, il est à donf dans la découverte de ses vies antérieures, la compréhension du monde qui nous entoure, dans toutes ses dimensions parallèles possibles. Le bouquin est même agrémenté de petits schémas pour t’aider à atteindre un bout de La Connaissance.

Ce que j’ai aimé : Faire un Live Tweet. Ce bouquin est une poilade assurée. Chaque page recèle des moments laule. Si t’es dépressif, que t’as le moral en berne, vas-y! Achète! En plus, il coûte max 1€ dans n’importe quelle bouquinerie…
Trajectoire LT
Ce que je n’ai pas aimé : Alors bon, commencer par une traduction erronée de ton nom de famille, c’est un peu poser les fondations de ta loose en crédibilité, non Paco?

Note : 2/5
DianaCagothe
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Les Fuyards du Crépuscule – J.B. Johnson

les fuyards du crépusculeTitre Original : Daystar and Shadow
Genre :
 
roman, science-fiction, post-apocalyptique, littérature américaine
Auteur : J.B. Johnson
Année :  1981
Nombre de pages : 240

Résumé : Daystar a été abandonné tout gamin, parce qu’il montrait déjà des signes d’inéquation sociale. Et dans un monde post-apocalyptique, autant te dire qu’on n’a pas tellement les moyens de nourrir les bouches inutiles.
Forcément, contre toute attente, sauf la tienne, jeune lecteur, il survit aux Vers de Feu, sorte de petites incarnations de Shaï-Hulud en herbe. Il va être trouvé par le Professeur, un vieux sage qui se balade dans le désert, qui va l’initier à la vie, la mort, l’existence.
Et puis, forcément, on va se rendre compte que son étrange mal qui décuple ses autres capacités, est l’autisme. Et les autistes sont le genre d’hérétiques du moment qu’on pourchasse pour les trucider.

Ce que j’ai aimé : Le monde est plutôt bien construit. On est dans des States post-apo, assez facilement imaginable, avec un manque de ressources élémentaires, l’eau. Je pense que l’auteur est un grand fan de Herbert, parce qu’on y trouve des clins d’œil et de l’inspiration de l’œuvre du maître, sans que ce soit forcément de la copie. Le pitch est plutôt pas, sans forcément grande surprise ou originalité, mais efficace. Bref, si vous êtes amateur du genre, emmenez-le dans vos bagages en vacances, il ne pèse pas grand chose, et est un bon divertissement.
Ce que je n’ai pas aimé : Bon, le défaut de la qualité: pas hyper original… Et je ne sais pas si c’est le style de l’auteur ou du traducteur, mais le style un peu trop emphatique est quelquefois irritant.

Note : 3/5
DianaCagothe
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Des souris et des hommes – John Steinbeck

des souris et des hommesTitre Original : Of mice and men
Genre :
 
roman, drame, classique, littérature américaine
Auteur : John Steinbeck
Année :  1937
Nombre de pages : 182

Résumé : C’est l’histoire de Georges et Lennie. Lennie, il est costaud, trop, mais il n’a pas la cervelle très musclée. C’est un amour de simplet, c’est pourquoi Georges s’occupe de lui. Georges, c’est un gamin qui a grandi avec Lennie et qui l’a pris sous son aile quand il ne lui restait plus rien.
Ils ont un rêve, tous les deux, c’est d’avoir une fermette, dans laquelle Lennie donnera à manger aux lapins. Ils vont de ranch en ranch pour gagner leur croûte. Le problème, c’est que Lennie, gros tas de gentillesse finit toujours par faire flipper à cause de sa force. Et c’est dur de gagner sa croûte, en devant bouger à chaque fois.

Ce que j’ai aimé : Difficile de dire quelque chose qui n’ait été dit au sujet de cette oeuvre. Les auteurs américains sont très forts pour avoir un œil critique sur leur société et leurs travers. Ici pas de chichi, pas de tralala, pas de superflu. L’œuvre est courte, et les trois quarts en sont dédiés à la mise en place du final. Poignant, qui te prend aux tripes. Pourtant tu le sens, dès le départ, comment ça va se terminer. Mais life is fucking shit. Tu avances dans ta lecture en voulant agir, faire quelque chose pour empêcher ça, mais t’es comme un con devant les avions entrer en collision avec le World Trade Center. Tu ressors de là, et tes petites tripes sont dans le même étant qu’après un Space Mountain post burger-frites.
Ce que je n’ai pas aimé : Le côté tellement attendu, même si très bien amené. Le moment pour rentrer dans l’histoire est retardé d’autant.

Note : 4/5
DianaCagothe
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Un défilé de Robots – Les Robots 2 – Isaac Asimov

Un défilé de RobotsTitre Original : The rest of the robots
Genre :
 
nouvelles, science-fiction, littérature américaine
Auteur : Isaac Asimov
Année :  1964
Nombre de pages : 247

Résumé : Ah ça faisait longtemps que vous n’aviez pas vu du Asimov dans les parages. Ici, on continuera dans la lignée robotique. Ce sont huit nouvelles où l’auteur essaie de tordre dans tous les sens les trois fameuses lois de la robotique qu’il a créé :
– Le robot AL-76 perd la boussole : c’est marrant comme on a tendance à utiliser Al/Hal pour personnifier une machine… Un robot programmé pour bosser sur la Lune, mais qui se retrouve au fin fond de la campagne. Il fait tout pour recréer ses conditions de boulot avant de tout faire péter.
– Victoire par inadvertence : les Hommes envoient trois robots sur Jupiter pour tenter d’établir des liens avec les Joviens, qui sont de très très vilains méchants. Les Joviens essaient de faire flipper les robots, mais repartent la queue entre les jambes.
 – Première loi : une robote se prend pour une mère de famille, et donc mettra à mal la 1ere loi pour défendre son rejeton.
– Assemblons-nous : une histoire d’espionnage avec des robots terroristes.
– Satisfaction garantie : la ménagère de moins de cinquante ans, flippée des robots, finira par en tomber amoureuse.
 – Risque : on essaie de faire une tentative de saut dans l’hyperespace, mais ça foire parce qu’on n’est pas capable de donner un ordre correct au robot qui est censé se lancer dans l’expérience.
– Lenny : Susan Calvin, notre robopsychologue, vieille acariâtre et sociopathe, décide « d’éduquer » un robot dont le cerveau positronique est défaillant.
– Le Correcteur : les robots sont toujours interdits sur la Terre, mais l’US Robots essaiera quand même d’en caser un dans une fac, avant que ça parte en sucette.

Ce que j’ai aimé : C’est une petite Madeleine de Proust de revenir à Asimov, ses nouvelles de robots, et notre chère et tendre Susan Calvin. C’est mignonnet de voir Asimov de turlupiner ses lois dans tous les sens pour les faire échouer, mais elles sont increvables. On a ici un vrai bouquin de WC, à feuilleter pour en ressortir le sourire aux lèvres, plus léger et un avec un sourire un peu niais.
Ce que je n’ai pas aimé : On n’enchaîne pas, sinon, on finit par tourner en rond.

Note : 3/5
DianaCagothe