Catégories
Livre

Ravage – René Barjavel

RavageTitre Original : Ravage
Genre :
 
roman, science-fiction, anticipation, post-apocalyptique, littérature française
Auteur : René Barjavel
Année :  1943
Nombre de pages : 355

Résumé : L’histoire se passe à Paris, en 2052. Tout commence par un triangle amoureux autour de Blanche, aka Regina Vox. Blanche, dont le choix du prénom est, bien évidemment lourd de sens, est une petite provinciale, montée à la capitale pour ses études. Elle a tenté un crochet, qu’elle a gagné, et on est en train de lui préparer ses « débuts ». Autour d’elle, Seita, le magnat de l’audiovisuel, et François, son ami d’enfance, étudiant lui aussi, bouseux mais tellement gentil. Les deux se tirent un peu dans les pattes et Seita est en train de gagner la bataille de la poudre aux yeux quand soudain, l’électricité disparaît. Bon, ben c’est la merde, parce qu’une capitale sans électricité, c’est la zone. A partir de ce moment-là, François, se met en devoir de ramener sa belle dans leur Provence natale, mais, comme on dit, va y avoir du sport, parce que, tout le monde en revient au basico-merdique, à savoir la lutte pour  la survie.

Ce que j’ai aimé : Les lectures de Barjavel se ressemblent, et sont fluides et poétiques.
Ce que je n’ai pas aimé : Avec la Nuit des Temps, c’est le chef-d’oeuvre de Barjavel. Sauf que je pense que cette lecture arrive trop tard dans ma vie : ça a vieilli, ça manque de raison d’être et c’est un peu trop « Travail, Famille, Patrie, vive la paysannerie ». Non, vraiment, c’est à lire quand on est ado et qu’on découvre l’anticipation, après c’est trop tard. En plus, je suis déçue parce que c’est ma première déception Barjavelesque.

Note : 2/5
DianaCagothe
Catégories
Livre

Play-back – Didier Daeninckx

Play-backGenre :  roman, polar, littérature française
Auteur : Didier Daeninckx
Année :  1992
Nombre de pages : 240

Résumé : Ce livre m’est tombé dessus par-hasard (entre autres), et à la vue du nom de l’auteur, je me suis vaguement souvenu que Kwaite m’en avait parlé sur les bancs de la fac (autant vous dire, ça pique, il y a une quinzaine d’années). Donc bon, comme c’est quand même un ponte frônçais de la littérature noire, fallait quand même qu’on vienne en parler au WC.
Mais revenons à l’histoire : Patrick Farrel, un écrivaillon en mal de publication, voit un jour débouler un ancien copain de régiment, qui lui propose d’être nègre chez Noséné, une boîte d’édition qui ne marche qu’au scandale. Son job, s’il l’accepte, sera de faire une biographie de Bianca B., La chanteuse à succès du moment. Pas de la grande littérature, un bouquin presque prémâché. Farrel, qui est quand même consciencieux demande à la rencontrer. Pour cela, il se rend dans une petite ville de l’Est, Longrupt, où la chanteuse se terre.
Il va découvrir une région sinistrée depuis la fermeture de l’industrie sidérurgique, des êtres abîmés par l’alcool et la misère chez qui il n’y a plus trop de place pour rêver. Et forcément, à peine Farrel arrivé dans le coin, Prima Piovani, l’ex meilleure amie de Bianca B. va être trouvée morte. L’écriture du bouquin va se compliquer.

Ce que j’ai aimé : Ca se lit vite, pour un roman de gare, c’est un roman de gare… Et puis c’est assez marrant de se replonger dans le monde de la starlette des 80’s.
Ce que je n’ai pas aimé : Malheureusement, ça a un peu trop vieilli et c’est un peu kitsch. J’aurais cru que je le lirais plus vite, mais j’ai un peu galéré quand même.

Note : 2/5
DianaCagothe
Catégories
Livre

L'invincible Forteresse – Le Trône de Fer 5 – George R.R. Martin

L'invincible ForteresseTitre Original : A Clash of Kings
Genre :
 
fantasy, littérature américaine, médiéval fantastique, politique, roman
Auteur : George R.R. Martin
Année :  1999
Nombre de pages : 351

Résumé : Renly décédé, une partie des troupes se rallie à Stannis. Robb n’étant pas pour l’instant une menace, même s’il a remporté quelques victoriettes, Stannis Baratheon va se lancer dans la bataille contre Joffrey et attaquer Port-Réal. Tout devient déliquescent, heureusement Tyrion et son imagination, ainsi que son courage sont un atout précieux pour les Lannister. De son côté, Theon Greyjoy, en quête de gloriole et pour espérer conquérir un tant soi peu le coeur de fer de son papa, va mener une prise pathétique de Winterfell, et se mettre à dos et ceux qui l’ont vu grandir et sa patrie. Quant à Daenerys, elle est encore embourbée dans sa tentative de redorer le blason familial : on n’en veut qu’à ses nichons et ses dragons. Jon, lui, poursuit sa quête au-delà du Mur.
Et les mères, Cersei et Catelyn, celles qui ont le pouvoir, sont encore trop aveuglées par l’amour filial pour prendre de justes décisions.
Ce que j’ai aimé : Enfin! La grande baston, ce qu’on attendait tant!
Ce que je n’ai pas aimé : Dommage qu’elle soit quasiment éludée. Bien des choses se mettent encore en place, encore au bout de ce cinquième tome. Fin de la deuxième intégrale, j’avoue que je suis un peu essouflée. J’espère que ça va repartir un peu.

Note : 2/5
DianaCagothe
Catégories
Livre

Etoiles, garde à vous! – Robert A. Heinlein

etoilesgardeavousTitre Original : Starship troopers
Genre :
 
roman, science-fiction, space opéra, militaire, littérature américaine
Auteur : Robert A. Heinlein
Année :  1959
Nombre de pages : 320

Résumé : On est dans un futur lointain en pleine guerre avec des extraterrestres : les « squelettes » et les « punaises ». L’histoire, écrite à la première personne, raconte la vie militaire de Johnnie Rico de son entrée à l’armée et des échelons qu’il gravit. L’action est omniprésente y compris dans sa période d’instruction. Cette guerre est localisée un peu partout dans la galaxie, on a donc quelques passages dans les vaisseaux spatiaux mais notre héros étant dans l’infanterie mobile, les passages sont brefs et l’auteur nous fait plutôt vivre l’action sur la Terre et les planètes.
Ce que j’ai aimé : Le bouquin est parfaitement écrit, il se lit très vite.
Ce que je n’ai pas aimé : L’auteur se sert de ce livre pour exprimer sa vision militariste et politique et n’a pas, à mon sens, su noyer cela dans une histoire lisible. On aurait pu lire un discours politique, ça aurait quasiment été pareil. Les chapitres s’enchaînent thématique par thématique : l’éducation, l’anticommunisme, la citoyenneté, … et une fois le livre refermé on se dit que son objectif est rempli mais qu’il aurait mieux fait d’en faire un cycle de dix bouquins avec une vraie histoire tout en disséminant sa vision du monde un peu comme dans le cycle Honor Harrington. En plus, Johnnie Rico semble être sans âme, certes, il kiffe une meuf mais on ne la voit jamais, j’aurais par exemple bien aimé savoir si ça lui faisait des papillons dans le ventre de penser à elle.
Note : 2/5
Tristan

Catégories
Livre

Il était une fois… Cinder – Chroniques Lunaires 0,5 – Marissa Meyer

Il était une fois... CinderTitre Original : Glitches
Genre :
 
roman, dystopie, science-fiction, jeunesse, littérature américaine
Auteur : Marissa Meyer
Année :  2011
Nombre de pages : 39

Résumé : La couv’ vous dit bien quelque chose, non? Bon, j’ai fait un petit tour sur mes vieux articles de blog, et j’ai décidé de faire un truc bien (ou pas) : essayer de terminer les cycles que j’ai commencé, ou au moins, de les avancer un peu de temps en temps, sauf les « trop pourris », évidemment.
Et Cinder, j’en garde un plutôt bon souvenir, bien qu’un peu trop teeny pour moi. Pas grave, je vais me lancer dans la préquelle.
Donc on revient sur le trajet qui emmène Cinder du Vieux Continent à Néo Beijing. Elle ne garde aucun souvenir de son ancienne vie, avant l’accident de hover qui a coûté la vie à ses parents. Elle a du mal à faire connaissance avec son nouveau père.
Ensuite, à son arrivée dans la famille, il va falloir se faire une place et maîtriser ses nouvelles prothèses. Si Peony, la cadette, lui réserve un bon accueil, ce ne sera pas le cas d’Adri, sa belle-mère. Heureusement, que Garan, le père est là. Mais la vie de tout le monde se compliquera lorsqu’il contractera la létumose, une maladie de laquelle personne encore n’a guéri.

Ce que j’ai aimé : Ça se lit hyper vite. Même si c’est une préquelle, c’est à lire après le tome 1, parce qu’on s’est attaché à Cinder. Sinon, ça n’a pas de sens et c’est trop cendrillonesque.
Ce que je n’ai pas aimé : Ça sent la pompe à fric d’avoir fait un tome séparé, qui ne contient qu’un seul chapitre. Le reste du volume, ce sont les premiers chapitres de Scarlett, le deuxième volume des chroniques lunaires. Why oh why prendre les gens pour des cons comme ça ? Ah bon? C’est gratos? Alors pourquoi ne pas avoir intégré ce fuckin’ premier chapitre à Cinder?

Note : 2/5
 Plumpy Trash
Catégories
Livre

Le Voleur aux Esprits – La légende d'Eli Monpress 1 – Rachel Aaron

Le Voleur aux EspritsTitre Original : The Spirit Thief
Genre :
 
roman, fantasy, jeunesse
Auteur : Rachel Aaron
Année :  2010
Nombre de pages : 266

Résumé : Eli Monpress, c’est un peu l’Arsène Lupin local : un magot très doué, espiègle, un brin séducteur, mais aussi voleur. Il arrive à parler aux esprits même très faibles, comme ceux d’une vieille porte de bois quasiment morte. Comme il est très bon dans son domaine, il décide de tenter un coup de jackpot, faire augmenter la prime qu’on donnerait pour lui en kidnappant le roi de Mellinor, un pays où la magie est super mal vue, voire taboue. Pendant ce temps-là, la chasseuse de primes Miranda Lyonet lui court au train. Forcément, rien ne va se passer comme prévu et les deux ennemis vont devoir faire équipe quand le frangin du roi, magot hypra-puissant et animé d’intentions peu recommandables va prendre la tête de Mellinor.

Ce que j’ai aimé : C’est de la light fantasy, ma foi, ça se lit vite et bien.
Ce que je n’ai pas aimé : Bon, même si ça se lit vite, c’est longuet, c’est trop simpliste pour moi. Je pense que c’est aussi vite oublié qu’aussi vite lu. Je ne pense même pas continuer la série.

Note : 2/5
Plumpy Trash
Catégories
Livre

Sexe, drogues et pop-corn – Chuck Klosterman

Sexe, drogues et pop-cornTitre Original : Sex, Drugs, and Cocoa Puffs: A Low Culture Manifesto
Genre :
 
essai, littérature américaine
Auteur : Chuck Klosterman
Année :  2003
Nombre de pages : 359

Résumé : Chuck Klosterman, je l’avais déjà croisé pour un autre titre, mais ça je vous en parlerai plus tard. C’est un journaliste rock, qui passe au crible son environnement et la pop-culture. Il décortique sous son œil acerbe un certain nombre de choses : il s’est plongé à coeur perdu dans les Sims pour en comprendre le sens et de s’émouvoir lorsqu’il apprend qu’il peut tuer son avatar en le torturant, il a aussi décortiqué comment la première saison de Real World a déterminé de manière irrémédiable les prototypes des télé-réalités qui nous abreuvent depuis une vingtaine d’années. On a aussi droit a un bel exposé sur Star Wars et un tas d’autres choses.

Ce que j’ai aimé : Quand je connaissais les références culturelles, je trouvais le type drôlement percutant.
Ce que je n’ai pas aimé : Bien trop américano-centré, les deux tiers du livre sont consacrés soit au sport typiquement américain, soit à des références qui ne sont pas arrivées jusque chez nous. C’est vraiment destiné à un lectorat de trento-quarantenaires qui ont vécu chez l’Oncle Sam, surtout dans les années 90. Bref, je me suis bien souvent retrouvée comme une poule devant un couteau. Même si le titre aguiche bien, plutôt à fuir, donc.

Note : 2/5
Plumpy Trash
Catégories
Livre

La Journée d'un journaliste américain en 2890 – Jules Verne

La Journée d'un journaliste américain en 2890
Genre :
 
nouvelle, science-fiction, littérature française
Auteur : Jules Verne
Année :  1889
Nombre de pages : 29

Résumé : C’est mon tout premier Jules Verne. Ouhlala, sous fond de dépucelage, je vous vois déjà la bouche en cul de poule à crier au scandale (et non pas à la sandale, ce qui n’aurait pas grand sens, je vous l’accorde). Oui, bon, ça va hein? Je crois qu’un tel monument me faisait flipper. Alors j’attaque l’Himalaya par la petite porte, une petite nouvelle vite fait bien fait.
Le titre résume bien le contenu de la nouvelle. Sauf que bon, on ne suit pas vraiment un journaliste, mais plutôt un gros magnat de la presse limite roi du monde. Déjà, il règne en bon patron-tyran sur ses journaleux, mais en plus, son activité déborde sur des météorologues, des inventeurs, des scientifiques, etc. Et puis, il aime bien passer du temps au téléphote (sic), sorte de Skype des temps modernes, avec sa femme.

Ce que j’ai aimé : Ça mange pas de pain. Qui plus est, Verne est très fort pour le côté anticipation. Non seulement, il nous dresse un bon catalogue d’inventions qui font partie de notre quotidien, mais aussi du côté politique, par son côté « patron-de-fonds-de-pension-omnipotent » ainsi que son idée de contrôle des naissances en Chine. Sinon, ce qui m’a fait marrer, c’est que selon les éditions, on serait tantôt en 2889, tantôt en 2890.
Ce que je n’ai pas aimé : Ça fait un peu trop catalogue d’inventions tout ça, ça n’est pas très interconnecté. On s’ennuie vite, et le regard ne s’éclaire que lorsqu’on se dit que la fin est forcément proche. J’ai pris une porte dérobée, ce n’était pas forcément la bonne!

Note : 2/5
Plumpy Trash
Catégories
Livre

Le Monde Vert – Brian Aldiss

 

Le Monde VertTitre Original : Hothouse
Genre :
 
roman, science-fiction
Auteur : Brian Aldiss
Année :  1962
Nombre de pages : 336

Résumé : On est sur la Terre, dans longtemps, très longtemps. La race humaine n’est plus, enfin n’est plus ce qu’elle était : elle a connu la décadence, les humains ont perdu la science, ne connaissent plus que la survie et un peu de mystique. Ils ont d’ailleurs beaucoup diminué en taille. La plupart des animaux ont également disparu, il reste encore quelques insectes également. Le monde est redevenu végétal à mort. Oui, à mort. Les plantes sont flippantes, non seulement par leur taille mais par leur comportement, assez bestial. Au milieu de tout ça, un clan d’hommes qui part en lambeaux, et qui tente de survivre à la djeun’-gueule.

Ce que j’ai aimé : Un très très bon pitch.
Ce que je n’ai pas aimé : Difficile de rentrer dans ce roman. Trop de plantes tue la plante. Impossible d’imaginer ce monde autrement que défoncé au LSD. L’auteur enchaîne les plantes sans trop les décrire, on a du mal à s’immerger, surtout que vlà le putain d’herbier! Et puis les héros sont un peu con-cons, on s’identifie peu à eux. Et puis péripétie sur péripétie, pas de repos pour les braves, ça en devient crevant.

Note : 2/5
Nancy
Catégories
Livre

Contes choisis – Jacob Grimm et Wilhelm Grimm

 

Contes choisisGenre :  contes
Auteur : Jacob Grimm et Wilhelm Grimm
Année :  1786
Nombre de pages : 240

Résumé : Les frères Grimm ont décidé de recueillir par écrit tous ces histoires de la tradition orale allemande, afin de les faire passer à la postérité. Ici, comme le titre l’indique, on a une compil best of :
De celui qui partit en quête de la peur : tout est dans le titre, un benêt qui n’a peur de rien croit qu’il réussira sa vie s’il découvre ce qu’est la peur. Il deviendra bien sûr roi.
Le fidèle Jean : très attaché à son roi, il devra faire des choses qui ressembleront de très près à de la trahison pour protéger son maître. Heureusement que le roi, qui ne doute jamais de rien, n’hésitera pas à couper la tête de ses bambins pour retrouver son pote.
Les douze frères : ils finissent par avoir une petite soeur. Comme c’est la chouchoute à papa, il n’hésita pas à crever ses fistons pour qu’elle hérite de tout. Heureusement que la gamine ne se laisse pas ravager par le complexe d’Oedipe.
Les trois nains de la forêt : une histoire de marâtre et de demi-soeur connasse qui pourrissent la vie à la gentille héroïne.
Jeannot et Margot : plus communément connus sous le nom d’Hansel et Gretel. Ils se font larguer par les vieux dans la forêt parce qu’il y a rien à bouffer dans la casbah, ils tombent sur une maison faite de sucrerie. Ils ont la dalle, se font capturer par une sorcière qui veut les engraisser pour les bouffer.
Le vaillant petit tailleur : un petit tailleur, qui arrive à buter sept mouches d’un coup, se fait une ceinture portant l’inscription « Sept d’un coup ». L’imagination fertile du reste du monde lui vaudra gloire et fortune.
Cendrillon : je vous fais pas le dessin.
Les sept corbeaux : encore une petite dernière qui devra sauver ses frangins.
Le diable aux trois cheveux d’or : un voyage initiatique d’un petit gars qui devra arracher trois cheveux au diable. Galadriel est plus sympa, elle les donne, elle.
La jeune fille sans mains : encore un daron qui n’hésite pas à couper les mains de sa fille pour échapper au diable. Comment tu veux t’en sortir dans la vie après ça? Heureusement, on est dans un conte.
Les six cygnes (rigolo à prononcer) : le roi, les fistons, la marâtre, la fille qui doit sauver les frangins.
La Belle au bois dormant : là encore, pas de dessin.
Blancheneige :
L’oiseau d’or : encore un voyage initiatique pour récupérer un piaf.
Les deux frères : un riche, un pauvre. La cupidité de l’un fera le malheur et le bonheur de l’autre.
Peau-de-Mille-Bêtes : un roi a une femme super bonasse. Mais elle meurt. Il veut la même mais il n’en trouve pas d’aussi bien. Alors pourquoi ne pas se marier avec sa fille? Heureusement, elle se casse pour aller trouver mieux ailleurs que ce daron chtarbé.
L’alouette chanteuse et danseuse :  une version alternative de la Belle et la Bête.
Jean le Veinard : ou plutôt le boulet. Le mec, à la base, il a un gros lingot d’or pour sept ans de travail. Il ne va rencontrer que des arnaqueurs tout au long de son voyage qui vont le dilapider. Mais il est tellement benêt qu’il ne croira avoir fait que des bonnes affaires.
La gardeuse d’oies : une princesse qui doit se marier avec un roi qui habite loin, sa mère l’envoie en voyage avec une servante qui l’arnaquera pour se faire passer pour la princesse.
Ce que j’ai aimé : c’est du classique, tu peux pas passer à côté dans ta life. Et puis c’est bien de savoir que Disney n’a aucune imagination.
Ce que je n’ai pas aimé : Nan mais WTF? Bon c’est du conte, donc on n’est pas là pour faire dans le vraisemblable, d’accord, mais il y a certains préjugés qui ne trouvent plus leur place dans la société d’aujourd’hui :
– la famille recomposée : ta nouvelle moitié ne sera plus forcément un connard ou une connasse.
– le sacrifice de la progéniture : hormis quelques pages du nouveau détective, aucun parent ne fera du mal à ses gosses, soit pour bouffer soit pour en préférer d’autres.
– la beauté : on ne réussit plus forcément grâce à ses charmes, même si ça peut aider.
– les arnaques : non, si tu te fais arnaquer, c’est un peu tant pis pour ta gueule.
Bref, on est content que le monde évolue quand même. Et j’essaierai de raconter un autre genre d’histoires à mes gosses, ou au moins j’attendrai qu’ils puissent avoir suffisamment de sens critique.

Note : 2/5
Nancy