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Anna Karénine – Léo Tolstoï

 

Anna KarénineTitre Original : Анна Каренина
Genre :
 
roman, classique, littérature russe
Auteur : Léo Tolstoï
Année :  1885
Nombre de pages : 1032

Résumé : Attention pavé dans la mare, sploutch! Comme je vous le racontais précédemment, l’été est propice à la bonne vieille saga. J’ai donc sorti le cadeau de Naël de mon cher Kwaite de sous les fagots.
Alors, même si le titre évoque un personnage principal, il s’agit de l’histoire de 3,5 couples. D’abord, la petite Kitty, amoureuse de Lévine depuis toujours, elle se laisse séduire par le beau Vronskï, qui tombe amoureux d’Anna Karénine, qui est la soeur d’Oblonski qui est le mari de Dolly, qui elle-même est la soeur de Kitty. C’est bon, t’as tout pigé?
En fait, on est le tableau typique de la Russie au XIXe. Anna, la femme adultère qui décide de laisser mari et fils pour partir avec son amant fait scandale. Le monde la rejette, mais elle assume sa passion, bien que cela implique la souffrance de la séparation avec son fils adoré. Cette passion, et la peur de perdre Vronskï, pour qui elle a tout quitté vont la ronger.
Son frère, Oblonskï, c’est vraiment un bon gars bien sympatoche. Ils forment un joli couple avec Dolly et ils ont moult enfants. Le problème, c’est qu’il aime vivre la grande vie, au-dessus de ses moyens, et tremper son biscuit à droite et à gauche. Ce qui a le don d’agacer Dolly.
La petite soeur de cette dernière, Kitty, aime Lévine, mais c’est un homme mur, campagnard, attaché à la terre et qui aime tergiverser. Elle refuse sa demande en mariage, mais s’en mordra les doigts. Lévine est le deuxième personnage principal du roman : à travers lui, Tolstoï nous raconte la vie paysanne de l’époque.

Ce que j’ai aimé : Pfiou, je ne l’ai pas lâché une seule seconde. J’ai été fascinée par cette saga où les personnages sont attachants et Tolstoï réussit vraiment à nous faire ressentir leurs émotions, j’ai eu parfois envie de pleurer et quelquefois j’ai même éclaté de rire. On veut toujours savoir ce qui va leur arriver et ça n’a pas vieilli d’un pouce, sinon quelques concepts désuets, notamment sur les droits des femmes.
Ce que je n’ai pas aimé : Un poil long peut-être. Mais on lui pardonne.
NDLR : Merci Kwaite pour ce somptueux cadeau de Noël, mais toi qui me trouvais des points en commun, j’ai quand même bien fait d’attendre d’aller un peu mieux avant de le lire. 😉

Note : 4/5
Nancy
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Aux mains de l'ennemi Tome 1 – Honor Harrington 7 – David Weber

 

auxmainsdelennemitome1Titre Original : In enemy hands
Genre :
 
roman, science-fiction, space opéra, militaire
Auteur : David Weber
Année :  1996
Nombre de pages : 352

Résumé : Fan de la série depuis le 1er opus, je reconnais qu’il y a des hauts et des bas dans le cycle, on peut citer « Mission Basilic » et « Mascarade silésienne » comme les meilleurs et « Au champ du déshonneur » comme étant le moins bon, car plus orienté planet opéra que space op. Bref, David Weber nous sert tout de même un cycle bien écrit avec un univers bien travaillé, des protagonistes profonds, des scénarios de qualité et un fil directeur général du cycle qu’on a envie de suivre. Là, contrairement à ma précédente critique (Mascarade silésienne) qui a regroupé les tomes 1 et 2, je ne parlerais que du premier tome de « Aux mains de l’ennemi » :
L’auteur a donc probablement soit eu quelques déboires avec son éditeur, soit fait une tentative d’un autre style et nous sert ici un numéro bien en deçà de la qualité du cycle. Le bouquin fait 350 pages et pendant 300 pages, on a le droit à des discussions politiques ou des descriptions somnolentes, bref, il ne se passe r.i.e.n. Sur la fin, on a tout de même droit à Honor et le comte de Havre Blanc qui en pincent un peu l’un pour l’autre et une mission qui part dans l’espace (ouf). Le numéro est donc à éviter de toute urgence.
Je vous renvoie donc au résumé du premier tome par Wikipédia pour vous éviter de l’ouvrir et vous permettre d’attaquer directement le tome 2 (attention, l’article de Wikipédia fait un résumé des tomes 1 et 2, je ne vous conseille donc pas de le lire en entier à moins de ne pas être gêné par le spoil) :

Le triumvirat dirigeant le comité de salut public de la République populaire de Havre décide de nommer Esther McQueen au comité malgré la perte de l’Etoile de Trévor ainsi que d’autres systèmes, ceci à fin de redonner confiance à la flotte après toutes les purges et exécutions faites.

Honor revient sur Grayson accompagnée de son chat sylvestre Nimitz ainsi que de Samantha sa compagne et de leurs quatre chatons. Huit chats adultes les accompagnent pour les aider à élever les chatons et à établir une colonie extraplanétaire. Elle soupçonne les chats sylvestres d’être plus intelligents qu’ils ne le laissent paraitre. Pour le voyage, elle a acheté un yacht rapide le Paul Tankersley lors de l’arrivée un chat adulte, Farragut, adopte Miranda LaFollet première dame de la maisonnée Harrington. Honor qui a été promue commodore, discute des perspectives de développement des armements avec l’amiral de Havre-Blanc, ils s’affrontent. Havre-Blanc se rend compte qu’il a tort et surtout qu’il est attiré par elle. Honor a un coup de foudre pour lui mais c’est son supérieur hiérarchique et il est marié. Pour échapper à ses sentiments, Honor prend le commandement d’une escadre de croiseurs.

Ce que j’ai aimé : Les 50 dernières pages donnent tout de même envie de lire le tome 2.
Ce que je n’ai pas aimé : Le manque d’action et l’empêtrement de l’auteur dans des discussions ou des descriptions peut-être d’un certain intérêt si l’on souhaite creuser un peu plus le background de l’univers mais c’est tout.

Note : 1/5
Tristan

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Moins Que Zéro – Bret Easton Ellis

Résumé : On est aux alentours de l’anniv’ de WC, alors j’ai décidé de me replonger dans l’oeuvre d’un auteur que j’ai pas mais pas du tout aimé, souvenez-vous. Là, je reviens aux sources, je me tape le premier roman de Bret Easton Ellis. On y suit les aventures de Clay, un petit étudiant qui rentre passer les vacances de Naël chez pôpa-môman. Alors, Clay et ses copains, ce sont de bons gros gosses de riche. Les parents se branlent un peu de tout, il y a donc du pognon, donc de la coke et des putes (et du bronzage). Enfin, ça tapine beaucoup chez les mecs surtout. On écoute du bon son des années 80, et on erre de fête en fête. Clay participe à tout ça, se dope pas mal mais gère. Il est un peu au-dessus de tout ça, il regarde ça avec un oeil détaché, même des morts dans la rue ou un de ses potes se prostituer, ou une gamine de douze ans se faire droguer et violer.

Titre Original : Less Than Zero
Genre :
  roman, littérature américaine, contemporain
Auteur : Bret Easton Ellis
Année :  1988
Nombre de pages : 250

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Ce que j’ai aimé : L’auteur a soigné sa bande son, le petit Clay, il écoute de la bonne zik d’époque. Le style est facile à lire, ça se survole même.


Ce que je n’ai pas aimé : Qu’est-ce que je me suis emmerdée, c’est pas Dieu possible! Un peu comme Clay, et je crois que c’était la volonté de l’auteur : histoire de nous faire passer le côté désabusé de la première génération post-trente-glorieuses. Sur l’internette, les gens ont adoré ou détesté, comme bien souvent avec cet auteur. Moi j’ai surtout beaucoup baillé… Je ne sais pas si j’aurais un jour la force de m’attaquer à la suite.

Je ne veux pas de l’amour. Si je me mets à aimer des trucs, je sais que ça va être pire, que ce sera encore une chose qui me causera du souci. Tout est moins douloureux quand on n’aime pas.

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Le temps incertain – Cycle de la chronolyse 1 – Michel Jeury

 

letempsincertainTitre Original : Le temps incertain
Genre :
 
roman, science-fiction, fantastique
Auteur : Michel Jeury
Année :  1973
Nombre de pages : 223

Résumé : On est au XXIe siècle, la chronolyse est une technique de voyage dans le temps par les rêves. Là, c’est le docteur Robert Holzach qui va s’y coller pour retourner dans les années 60 pour savoir pourquoi un certain type du nom de Daniel Diersant a trouvé la mort. Bon, ça marche simplement, un petit médoc à l’hôpital et il se retrouve dans son corps, ça tombe bien, pour enquêter sur ce type c’est plus pratique. Sauf que y’a un “hic” : le temps, dans cet univers, se retrouve à tourner en boucle, le pauvre héros va donc devoir comprendre pourquoi et est – un peu – aidé par ses copains du monde réel contre les méchants du monde chronolytique (un peu style Matrix au sujet des humains ou des agents qui s’affrontent dans ou hors du monde réel).
Le bouquin suit un rythme très rapide qui met en scène notre protagoniste dans des univers de rêve dans une autre réalité qui se déforment ou qui changent en une fraction de seconde. On a l’impression de vivre dans un univers à la Inception. L’écriture en est extraordinaire, le lecteur se retrouve immergé dans les sensations du héros : lorsque le héros est submergé d’informations et qu’il ne les comprend pas, le lecteur aussi et lorsque le héros panique, le lecteur également, j’ai lu le bouquin en deux jours sans réussir à le refermer. Ma surprise du moment, un grand moment de lecture.
Ce que j’ai aimé : l’écriture, l’immersion, le scénario, la complexité des personnages.
Ce que je n’ai pas aimé : rien

Note : 5/5
Tristan
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La Fortune des Rougon – Les Rougon-Macquart 1 – Emile Zola

 

la fortune des rougonGenre :  roman, classique
Auteur : Emile Zola
Année :  1871
Nombre de pages : 435

Résumé : C’est l’été, il y en a qui en profitent pour buller avec de la chick-lit sur la plage, d’autres avec du roman de gare. Pour moi, c’est une période propice aux grandes sagas. Et quoi de mieux, que de replonger dans les Rougon-Macquart.
Comme tout le monde, j’en ai avalé quelques-uns dans ma période scolaire. Mais il faut bien qu’un jour je connaisse l’histoire de cette famille. Et c’est maintenant!
Tout commence avec Adélaïde Fouque : épouse de Rougon, elle a un fils Pierre. Veuve, elle trouve le grand amour avec un contrebandier du nom de Macquart, et de cette union naîtront Ursule et Antoine. Et voilà le grand commencement!
Tout ce petit monde là grandit. Pierre Rougon se marie à Félicité et à eux deux rêvent de pouvoir. Ils sont malins et pleins d’avidité et de vilenie. Ils vont y arriver. Du côté Macquart, Ursule se fait marier par son grand frère, et elle a, entre autres, un fils Silvère. Ce petit gars va tomber amoureux de Miette, et ensemble ils vont vivre l’aventure avec le coup d’état de 1851.
Toutes les bases sont posées, plus que 19 romans pour terminer cette saga!

Ce que j’ai aimé : Tout, les grandes sagas me fascinent, et j’ai hâte de suivre les aventures de cette famille. A emmener dans vos valises absolument pour vos parties de campagne! Ca se lit très bien : de toute manière, il ne faut pas rester sur des traumatismes collégiens; les grands classiques se savourent à l’âge adulte.
Ce que je n’ai pas aimé : Rien!

Note : 5/5
Nancy
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Mascarade Silésienne Tomes 1 et 2 – Honor Harrington 6 – David Weber

 

mascaradesilesienneTitre Original : Honor among enemies
Genre :
 
roman, space opéra, militaire, science-fiction
Auteur : David Weber
Année :  1996
Nombre de pages : tome 1 : 320, tome 2 : 320

Résumé : Avec cet opus, on se rend compte que le cycle Honor Harrington est une succession de hauts et de bas, on a eu droit à du space op galactique, du planet opéra, certains mouvementés, d’autres plus mous et on s’accorde tous à dire que le tome 1 “Mission Basilic” est le meilleur. Et bien là, David Weber sert un tome 6 dans la même trempe que le tome 1 : notre héroïne adorée reprend du service dans l’armée de sa majesté et donc aux commandes d’une flotte. Le début est assez classique dans le genre, on a besoin d’une tête brulée pour réaliser une mission impossible et vous avez bien sûr deviné qui va relever le défi. Les champs classiques de l’univers sont abordés : le management, les rapports humains, et la stratégie de guerre.

Ce que j’ai aimé : Les stratégies de déplacements dans les combats, les descriptions des architectures des vaisseaux lors des avaries ou des maintenances.
Ce que je n’ai pas aimé : La lecture est un peu moins fluide que le cycle de la flotte perdue, il faut parfois s’y reprendre à deux fois pour bien visualiser certains mouvements de flottes.

Note : 5/5
Tristan
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La Maison Qui Glissait – Jean-Pierre Andrevon

 

La maison qui glissaitGenre :  roman, anticipation, post-apocalyptique
Auteur : Jean-Pierre Andrevon
Année :  2010
Nombre de pages : 608

Résumé : Nous sommes dans une ville quelconque, un jour d’un été quelconque, mais un été caniculaire. Dans cette ville, comme dans tant d’autres, des tours. Andrevon va nous conter l’histoire de la tour des Erables. Cette tour, c’est le reflet de l’habitat vertical, on a un peu de tout, des pauvres, des gens plus aisés, des blacks-blancs-beurs, des bosseurs et des chômeurs, des jeunes et des vieux. On a même un gardien d’immeuble, ancien gendarme, bien revêche, que tout le monde ou presque craint, mais dont personne ne peut vraiment se passer. Mais on n’est pas là pour voir si l’habitat vertical est réussi ou pour faire de la sociologie de comptoir, n’est-ce pas?
Un matin de la fin du mois d’août, l’ensemble des habitants se réveille à 7h. La luminosité extérieure est très vive, la tour est entourée d’une brume poisseuse, et l’électricité est HS. On se rend vite compte que certains habitants ont disparu pendant la nuit. Ceux qui tentent l’aventure de pénétrer dans la brume disparaissent également à tout jamais. Les habitants ne savent pas ce qui leur arrive et vont devoir s’organiser, ne sachant ni ce qui leur arrive, ni combien de temps ça va durer.

Ce que j’ai aimé : La deuxième moitié du roman, les choses s’accélèrent : la véritable nature des personnages commence à se révéler. D’autre part, la fin m’a agréablement surpris : d’habitude, ça se termine soit un peu à l’arrache, soit c’est une fin un peu « what the fuck ». Ici l’auteur arrive plutôt bien à retomber sur ses pattes, en nous laissant un peu sur notre faim, mais pas trop.
Ce que je n’ai pas aimé : J’ai eu vraiment du mal à rentrer dedans. La première moitié a été laborieuse à ingurgiter : plein de personnages et l’auteur nous embrume autant que les Erables. Et puis bon, difficile de ne pas avoir « Brume » de Stephen King en tête. C’est aussi ce qui m’a chiffonné et qui m’a empêché de bien rentrer dedans.

NDLR : Merci à Sylvana pour ce prêt, ce livre sera à jamais dans mon coeur, parce que c’est ce que je lisais pendant mon changement de vie!
Note : 3/5
Nancy
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Spéciale 100e : Cycle de La Flotte Perdue – Jack Campbell

 

Cycle La Flotte PerdueTitre Original : The Lost Fleet
Genre :
 
roman, space-opéra, militaire
Auteur : Jack Campbell
Année :  2008 à 2010
Volumes : 6 – Indomptable, Téméraire, Courageux, Vaillant, Acharné, Victorieux
Nombre de pages : 2341

Résumé : John Geary se réveille après un sommeil d’un siècle dans une capsule de survie et devient par la force des choses le commandant en chef d’une flotte spatiale militaire. Ce fameux siècle a été mis à profit pour le hisser sur un piédestal, il revient donc en « élu libérateur » mais n’a pas été préparé à ça (normal il était en hibernation dans cette capsule). Ça pourrait être fastoche mais :

– Cette flotte est hyper loin de chez elle et en plein territoire ennemi : va donc falloir l’en sortir.
L’auteur a construit une carte de la galaxie très bien pensée, il dessine très bien les systèmes d’étoiles, les passages des uns aux autres et les choix qui s’offrent à cette flotte pour rentrer chez elle. On se croirait en pleine partie de Risk tellement les stratégies de passage en fonction des réactions de l’ennemi sont pensées et étudiées. Dans certains systèmes, on guerroie, dans d’autres on se ravitaille, et puis on n’oublie pas de libérer des prisonniers des camps de travail. Ce dernier point apporte un vrai plus au lecteur qui ne s’ennuie pas dans de la continuelle histoire dans les étoiles. Ceci étant, on n’est pas dans un Honor Harrington, aucun planet opéra en vue quand même pour certains opus. Bien entendu la flotte prendra le chemin le plus long pour rentrer chez elle pour notre plus grand plaisir.

 – Ils ont oublié ce qu’était une hiérarchie militaire : pas donc évident de s’imposer en tant que commandant.
Durant un siècle de guerre interminable contre les Mondes Syndiqués, le fonctionnement militaire a évolué et les décisions sont prises démocratiquement, le commandant en chef – notre héros – peine donc à s’imposer et nous livre une belle leçon de management comme on en voit dans notre entreprise moderne. Il a en interne ses amis, ses ennemis, et pire, ses détracteurs intégristes qui sont prêts à tuer en son nom – en quelques sorte ses ennemis aussi … Notre héros à la vieille école va donc devoir composer pour se faire accepter, faire appliquer la hiérarchie militaire et surtout fédérer tout ce beau monde et tenter de ramener tout ça à la maison.

– Le héros est épaulé par une politicienne et une capitaine folles de lui : mettez deux nanas en chaleur autour d’un mec hyper sexy sur un ring et observez.
Alors là, on ne pouvait imaginer mieux comme auteur bien macho avec son harem. Étant commandant en chef (et hyper sexy, beau, fort, intelligent, …), il ne dirige pas un vaisseau mais une flotte et est hébergé dans le vaisseau mère. Le capitaine de ce vaisseau mère est forcément folle de lui parce que c’est dans l’ordre des choses. Sur ce même vaisseau mère, il y a une politicienne haut placée – avide de sexe – chargée des négociations avec l’ennemi. Ce personnage apporte une autre dimension à cet univers militaro-militaire et rappelle au lecteur que l’objectif est de revenir chez les civils et de faire cesser d’une manière ou d’une autre cette interminable guerre. Les deux meufs ont une relation compliquée : elles reluquent le même mec, ont le même objectif professionnel vis à vis de la gestion de la flotte, ont des point de vue différents (politique Versus castagne) et ont bien évidemment également le même objectif face à notre héros et ce qu’il a dans son pantalon … et là ça coince un tantinet. On se régale donc des frasques de l’une comme de l’autre, voire des deux à la fois.
– Les distances entre les vaisseaux sont mesurées en heures lumières : hurlez un coup dans l’espace et … attendez longtemps la réponse.
L’auteur nous met constamment en condition par rapport aux distances entre les vaisseaux par les temps de trajet des messages ou des déplacements. Par exemple, l’image d’un vaisseau à l’autre bout d’un système sera vu avec plusieurs heures de retard et les messages qui vont lui être envoyés seront d’autant plus lents à lui parvenir.  Cette notion ajoute un réel plus aux stratégies appliquées et même au suspens généré. On comprend donc que chaque scène, chaque stratégie, chaque position de vaisseau a été maquettée et le réalisme en est parfait.

Ce que j’ai aimé : Si on aime comme moi la tôle froissée de vaisseau spatial alors on ne se lasse jamais et on enfile les opus les uns après les autres sans discontinuer. A ces combats spatiaux, la dimension relationnelle du héros face à ses deux femmes et managériale face à aux autres protagonistes rend le tableau parfait.
Ce que je n’ai pas aimé : un petit bémol sur la fin qui décrit mal les derniers protagonistes ou qui laisse place à une suite possible … mais sans la suite attendue !

Note : 5/5
Tristan NDLR : nous inaugurons ici une nouveauté, le billet de cycle. Et tout ça, c’est pour fêter notre 100e billet. On en a chié, mais longue vie aux WC!

 

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Maudit Karma – David Safier

Maudit KarmaTitre Original : Mieses Karma
Genre :
 
roman, chick-lit
Auteur : David Safier
Année :  2008
Nombre de pages : 343

Résumé : En ce moment, ma vie, mon œuvre, c’est le chaos. Mon temps de cerveau disponible est peu propice à la lecture. Alors, même si la chick-lit, c’est pas mon délire, j’avais, par hasard, déjà lu un petit quelque chose du même auteur. Comme j’avais passé un bon moment, et que le titre du présent roman résume à peu près bien ma vie, why not?
Je me suis donc plongée dans la vie de Kim Lange, star de la télé allemande. Bon, elle est mariée avec un gars trop gniangnian adorable et elle a une super petite fille. Mais ils sont un peu trop pas assez paillettes, elle s’emmerde. Kim pense que sa vie serait tellement mieux si elle couchait avec son concurrent Daniel. Bref, un jour sa triste vie tragique de femme du monde qui a trop de problèmes bascule dans la mort : ben oui, un satellite se scratche sur sa tronche. Kim meurt (super, pour de la chick lit, tu me diras?)
Mais comme il faut qu’on se marre un peu, elle se réincarne en fourmi (ce qui est un peu le has-been absolu de la réincarnation). Il va falloir qu’elle gagne un peu de bon Karma pour se réincarner en autre chose, parce que bon, la vie de fourmi, ce n’est génial que dans les bouquins de Werber, ou lorsqu’on adore la discipline.
Ce que j’ai aimé : Bouarf, ça mange pas de pain. On réfléchit pas trop. Le bouquin fait le job.
Ce que je n’ai pas aimé : C’est un peu lourdingue quand même, et plein de morale à deux balles. Next.

Note : 2/5
Nancy
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La Machine à Explorer le Temps – H.G. Wells

La Machine à explorer le tempsTitre Original : Time Machine
Genre :
 
roman, science-fiction, littérature anglaise
Auteur : H.G. Wells
Année :  1895
Nombre de pages : 187

Résumé : Un mec, un soir, invite des potes à dîner, leur sort une théorie de « perméabilité du temps » et leur fait un petit tour de passe-passe en faisant disparaître une étrange machinette devant leurs yeux : il s’agirait d’une machine à voyager dans le temps. Tout le monde rit un peu sous cape, mais revient dîner la semaine suivante. Leur hôte apparaît à table bien débraillé, bien affamé et un peu, décontenancé.
Il leur explique revenir d’un voyage de plus de 800.000 ans vers le futur. Là-bas, la société s’est divisée en deux classes:
– Les Elois : des adulenfants, qui bouffent des fruits toute la journée, piapatent sans arrêt.
– Les Morlocks : créatures souterraines, pas plus intelligentes que les premières, mais carnivores. Et comme il n’y a pas l’air d’y avoir grand chose à bouffer dans le coin…
Les convives sont toujours sceptiques, mais comme le voyageur ramène une fleur d’un type inconnu, le doute s’installe…
Ce que j’ai aimé : Amis du steampunk, bonjour! On est en plein dedans là. Sinon, c’est assez facile à lire, on ne décroche pas.
Ce que je n’ai pas aimé : On est au tout début de la conception de ce que sera la SF. Point donc de grosse théorie alambiquée, mais à défaut, c’est ce qui le rend accessible pour les non-amateurs.

Note : 4/5
DianaCagothe