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Cycle Hunger Games – Suzanne Collins

Hunger gamesTitre Original : Hunger Games
Genre :
 
roman, littérature américaine, jeunesse, anticipation, aventures, dystopie
Auteur : Suzanne Collins
Année :  2008-2009-2010
Nombre de pages : 1213

Résumé : T’as vu le nombre de pages et tu as flippé? Nan, fallait pas. On part assez loin dans le futur, on ne sait pas trop quand. Les états d’Amérique, Eric, ne sont plus ce qu’ils étaient. Ils sont devenus treize districts plus le Capitole, qui régente tout ça et qui est un état à lui tout seul. Enfin, pour de vrai, il n’y en a que douze, parce qu’on est dans la dictature et que le treizième a été napalmisé, juste pour l’exemple. Et pour que le peuple reste bien soumis, tous les ans, chaque district envoie un jeune homme et une jeune femme, en général tiré au sort, pour les Hunger Games, les jeux de la faim. De ces tributs, chaque année, il n’en reste qu’un. Pour survivre, il doit buter tous les autres.
Pour cette année, c’est Katniss Everdeen, la loupiote du 12e qui se porte volontaire, parce que c’est sa soeurette de douze ans qui a été tirée au sort. Katniss, c’est le girl powa. Elle tire à l’arc comme une déesse, elle est plutôt mignonne, au regard à la fois innocent et rebelle. Pendant que la rebellion fomente, elle sera choisie comme étendard, à l’insu de son plein gré.

Ce que j’ai aimé : Ça se lit vite et bien. Et contrairement à ce que j’attendais, c’est plutôt pas mal et pas niais du tout, pour de la littérature destinée aux ados. La blogo entière s’est plaint du caractère parfois chiant et chouinatoire de Katniss, mais bon, les gars, elle a quinze ans. Et un ado, c’est chiant. J’ai aussi bien aimé la fin qui n’est pas si happy que ça.
Ce que je n’ai pas aimé : Je pense que trois tomes, c’était peut-être un peu too much, pas vraiment besoin du deux qui ne sert pas à grand chose.

Note : 4/5
DianaCagothe
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L'arme de nulle part – Les loups des étoiles 1 – Edmond Hamilton

lesloupsdesetoilesTitre Original : The weapon from beyond
Genre :
 
roman, science-fiction, space opéra, littérature américaine
Auteur : Edmond Hamilton
Année :  2000
Nombre de pages : 160
Résumé : C’est l’histoire de Morgane Chane, Loup des étoiles – non mais c’est un humain en fait -, né sur une planète hyper inhospitalière et du coup hyper fort. Il se trouve qu’il a été banni par ses potos de sa planète qui veulent le retrouver pour lui faire la peau. Bien sûr, comme de par hasard, dès le début il se retrouve embarqué avec une bande de mercenaires qui ont plutôt l’air sympatoches et il va guerroyer dans l’espace avec eux.
Vu comme ça le pitch donne plutôt envie de poursuivre et en effet c’est assez bon, on a de l’action, de l’infiltration, de la bataille dans l’espace, bref tout ce que j’aime. Le rythme est bien mené, on ne s’ennuie pas et c’est bien écrit. Le hic c’est que c’est un roman entres couilles. Pas un bout de nichon et donc l’aspect sensible qui pourrait nous donner envie de nous identifier à lui n’est pas présent. Même si l’action est omniprésente, le héros reste donc un étranger pour le lecteur et l’auteur ne réussit pas à nous séduire comme on pourrait tout vouloir ressembler à Black Jack Geary ou vouloir se marier à Honor Harrington.

Ce que j’ai aimé : L’action, l’écriture, le rythme.
Ce que je n’ai pas aimé : On ne s’identifie pas au héros.

Note : 3/5
Tristan
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Autour du livre

[Magazine] – Lire, Hors Série n°20 : Le Trône de Fer

LireComme vous le savez, je suis en plein dans la saga du moment, ET que je n’ai pas regardé la série, histoire de laisser de la place à mon imagination. Forcément, aujourd’hui, il est difficile pour moi d’imaginer Ned Stark autrement que sous les traits de Sean Bean (Boromir <3). lovenedMais, quand j’ai vu les affiches pour ce hors série, je n’ai pas pu m’en empêcher.
Alors, il y a quoi de beau dans le bouzin? Tout d’abord, il y a tout au long des pages des illustrations qui claquent leur mère, et ça, ça fait plaisir.
On se met en bouche avec l’édito de François Busnel, le mythique monsieur Bouquin de La Grande Librairie sur France 5 : comme il est plutôt bon dans son domaine et qu’il a l’air plutôt sympa, t’as envie de continuer à lire.
Tu te mets en bouche avec tout ce qui est un peu annexe, notamment l’illustration et le merchandising, puis on passe à un entretien fleuuuuuuuuuuuuuuuve (comme son oeuvre) de George R.R. Martin. Bon, ça fait plaisir, je l’ai découvert sous un autre jour, moi qui le voyait comme un vieux capitaine Haddock bougon, et puis on te fait aussi découvrir le reste de son oeuvre (moi, ça m’a donné envie d’aller voir ailleurs, du coup).
Et puis après, on rentre dans le coeur du sujet : on décortique les origines du monde, la cartographie du monde, les familles, qui sont très importantes dans la saga, les jeux de pouvoir des uns et des autres. On analyse pas mal aussi, la philosophie, la religion, la politique, la comparaison avec notre société, avec le Moyen Age.
On trouve même uWinteriscomingn chapitre à découvrir en avant-première : c’est la seule chose que je n’ai pas dévoré, je me le garde précieusement pour quand j’aurai fini ma lecture des bouquins et pour patienter à la suite.cerseibitch
Le magazine parle aussi bien du bouquin que de la série, donc en fonction de ton avancement à l’un ou à l’autre, tu auras forcément quelques spoils bien involontaires, mais that’s life! A toi d’occulter ce que tu auras découvert!
Bref, non seulement tu as de quoi lire (cent pages bien fournies, j’y ai bien mis les deux siestes du week-end), mais c’est également un bon guide annexe à ta compréhension de l’oeuvre.
En revanche, je ne saurai que te conseiller d’aller rapidement chez tout bon marchand de journaux, parce qu’il a l’air sorti depuis un moment.
DianaCagothe
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Le Donjon Rouge – Le Trône de Fer 2 – George R.R. Martin

Le Donjon RougeTitre Original : A Game of Thrones
Genre :
 
fantasy, roman, politique, littérature américaine
Auteur : George R.R. Martin
Année :  1996
Nombre de pages : 541

Résumé : Il n’est pas facile d’être Main du Roi, mais quand, en plus, on n’aime pas trop mouiller la chemise dans les saloperies des sept couronnes, on sent que la situation va être compliquée. Et si comme Ned Stark, tu enquêtes sur ce qu’a découvert Jon Arryn, la précédente Main, tu commences à sentir que ça pue du Luke Skywalker. Et autour de Ned, le roi Baratheon part de plus en plus en live, s’adonne de plus en plus à la fanfaronnade et à la beuverie, Cersei, resserre de plus en plus le filet. Et puis Catelyn, la femme de Ned, découvre que ce serait le Lutin qui aurait commandité l’attentat contre son fils Bran, et le fait donc prisonnier. Vous l’aurez compris, tout ça, ça met le feu aux poudres et le Donjon Rouge ne va jamais si bien porter son nom.

Ce que j’ai aimé : Ah, il se passe enfin quelque chose dans ce tome, on rentre enfin dans le vif du sujet. Et comment que ça va basculer. L’univers qu’on avait eu le temps de découvrir dans le premier tome va complètement basculer. Il ne faut pas trop s’attacher aux personnages, vous risquez de les voir crever. Mais ça rend tout ça bien excitant, parce que du coup, on devine que Martin ne va pas hésiter à sortir des sentiers battus.
Ce que je n’ai pas aimé : Rien, vive la suite!

Note : 5/5
Plumpy Trash
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Le diable l'emporte – René Barjavel

le diable l'emporteGenre :  roman, anticipation, littérature française, post-apocalyptique
Auteur : René Barjavel
Année :  1948
Nombre de pages : 330

Résumé : Suite à la super chronique de Kwaite, je continue de me plonger dans le Barjavel. Ici, on est à Paris. On suit la vie de la famille Collignot : le père est traducteur, la mère, poule au foyer, ainsi que les deux filles, Irène et Aline. Une vie banale d’après guerre, jusqu’à ce qu’Irène se fasse repérer par Monsieur Gé, un espèce de magnat de l’armement, qui décide de construire une Arche et de sauver l’humanité ainsi que quelques animaux de la ferme au cas où la troisième guerre mondiale éclaterait. Douze femmes, dont Irène, sont sélectionnées ainsi que douze hommes. Après la course à l’armement, le climat mondial est extrêmement tendu et une photo satellite d’une bande de pingouins manque de faire éclater la guerre. Dans l’Arche, ça dégénère parce qu’Hono, un des savants de Monsieur Gé joue à Loft Story. La guerre finit par ne pas éclater et toute l’Arche est libérée. Mais le temps de Paix universelle est d’ores et déjà compté.

Ce que j’ai aimé : Comme toujours chez Barjavel, la guerre et la destruction de la planète est omniprésente. Toujours avec de l’amour au milieu de tout ça. Non seulement c’est dingue comment ce type est poétique, mais ce fut un grand visionnaire. Je pense notamment aux OGM : un poulet géant manque d’anéantir une ville. Et puis la guerre mondiale qui manque d’éclater en raison d’une photo satellite de pingouins… Je revois tellement les États Unis en train de nous faire des démos sur les installations irakiennes. Bref, encore une fois, je suis sciée par ce roman d’anticipation.
Ce que je n’ai pas aimé : C’est du Barjavel. Donc, on a parfois une sensation de déjà vu. Ce sont toujours les mêmes thèmes : amour et apocalypse. A lire, mais pas trop rapproché d’un autre Barjavel.

Note : 4/5
Plumpy Trash
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Docteur Futur – Philip K. Dick

docteurfuturTitre Original : Dr Futurity
Genre :
 
roman, science-fiction, fantastique, littérature américaine
Auteur : Philip K. Dick
Année :  1959
Nombre de pages : 224

Résumé : Alors moi quand j’attaque un Philip K. Dick, je me colle au fond de mon siège, je m’attache bien et dès la première page, je décolle tellement le gars il pond à chaque fois des scénars à couper le souffle. Là, c’est l’histoire de Jim Parsons, un médecin, qui se retrouve dès le début plongé dans un futur lointain sans comprendre pourquoi. Ce futur n’est peuplé que de gens jeunes, tout le monde se ressemble et un culte de la mort est omniprésent. On va découvrir qu’il y a un motif réel et qu’il a une mission bien précise en tant que médecin.
Le principe de l’histoire est le même qu’un Retour vers le futur – bien que moins high tech, aucune Deloréane à l’horizon – avec des actions menées dans le passé qui peuvent changer le futur et donc des interactions entre les deux et une énigme autour de ce thème. En généra,l les scénars qui mèlent plusieurs époques et du voyage temporel ne sont pas fastoches à imaginer et à retranscrire pour que le lecteur puisse suivre et là, on a un grand maître qui exerce sont art à la perfection. A un moment, on a l’impression qu’il y a tout de même un trou dans l’histoire, que K. Dick a eu du mal à ficeler une partie, qu’il est passé vite dessus parce qu’il a galéré et bien non, tout est calculé au millimètre, tout est expliqué et le plus génial dans tout ça c’est que ça reste lisible pour le lecteur moyen.
Ce que j’ai aimé : L’intrigue est excellente, l’écriture est parfaite, l’action est rythmée comme il faut.
Ce que je n’ai pas aimé : Très peu de technique voyage temporel ou médecine mais bon, pour un bouquin écrit dans les années 50, c’est dans le style de l’époque.

Note : 4/5
Tristan

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Le Chevalier errant suivi de L'Épée lige – Préludes au Trone de Fer 1 – George R.R. Martin

Le Chevalier errantTitre Original : Tales of Dunk and Egg
Genre :
 
nouvelles, fantasy, médiéval fantastique, littérature américaine
Auteur : George R.R. Martin
Année :  2003
Nombre de pages : 269

Résumé : Lorsque ser Arlan de Pennytree casse sa pipe, connement, à cause d’un coup de froid, Dunk, l’enterre dignement. Enfin, du mieux qu’il le peut. Dunk, c’était son écuyer, un bon gars qui avait été ramassé dans les bas-fonds de Port-Réal. Ce gars, c’est une montagne, mais au coeur pur et généreux. Il va falloir qu’il gagne ses galons de chevalerie, mais un gamin bizarre, surnommé l’Oeuf, en raison de son crâne rasé, s’entiche de lui à en devenir à son tour l’écuyer.
Un an plus tard, on retrouve la fine équipe au service d’un vieux seigneur grognon qui a des vélleités territoriales avec sa voisine, la Veuve Rouge. Et notre chevalier préféré devra éviter absolument la guerre, parce que des deux côtés, il n’a pas envie de faire massacrer de pauvres paysans.

Ce que j’ai aimé : Chronologiquement parlant, j’ai entamé ma plongée dans le Trône de Fer par ce livre. Ça se passe 90 ans avant La Saga. Martin met admirablement bien en place son monde. Ce qui tranche avec l’univers, c’est qu’ici Dunk, le petit gars du peuple, eh ben c’est un bon gars plein de chevalerie, la vraie. Si tu aimes, les tournois et les damoiselles à sauver, c’est par là que ça se passe, on est dans du pur médiéval. Tu peux le lire avant de commencer le cycle, parce que ça met en place l’univers à la manière douce. Tu peux aussi le lire pendant ou après, ça te filera une bonne bouffée d’air frais.
Ce que je n’ai pas aimé : Un petit côté propre-sur-soi et premier de la classe de Dunk qui devient parfois énervant.

Note : 4/5
Plumpy Trash
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Il était une fois… Cinder – Chroniques Lunaires 0,5 – Marissa Meyer

Il était une fois... CinderTitre Original : Glitches
Genre :
 
roman, dystopie, science-fiction, jeunesse, littérature américaine
Auteur : Marissa Meyer
Année :  2011
Nombre de pages : 39

Résumé : La couv’ vous dit bien quelque chose, non? Bon, j’ai fait un petit tour sur mes vieux articles de blog, et j’ai décidé de faire un truc bien (ou pas) : essayer de terminer les cycles que j’ai commencé, ou au moins, de les avancer un peu de temps en temps, sauf les « trop pourris », évidemment.
Et Cinder, j’en garde un plutôt bon souvenir, bien qu’un peu trop teeny pour moi. Pas grave, je vais me lancer dans la préquelle.
Donc on revient sur le trajet qui emmène Cinder du Vieux Continent à Néo Beijing. Elle ne garde aucun souvenir de son ancienne vie, avant l’accident de hover qui a coûté la vie à ses parents. Elle a du mal à faire connaissance avec son nouveau père.
Ensuite, à son arrivée dans la famille, il va falloir se faire une place et maîtriser ses nouvelles prothèses. Si Peony, la cadette, lui réserve un bon accueil, ce ne sera pas le cas d’Adri, sa belle-mère. Heureusement, que Garan, le père est là. Mais la vie de tout le monde se compliquera lorsqu’il contractera la létumose, une maladie de laquelle personne encore n’a guéri.

Ce que j’ai aimé : Ça se lit hyper vite. Même si c’est une préquelle, c’est à lire après le tome 1, parce qu’on s’est attaché à Cinder. Sinon, ça n’a pas de sens et c’est trop cendrillonesque.
Ce que je n’ai pas aimé : Ça sent la pompe à fric d’avoir fait un tome séparé, qui ne contient qu’un seul chapitre. Le reste du volume, ce sont les premiers chapitres de Scarlett, le deuxième volume des chroniques lunaires. Why oh why prendre les gens pour des cons comme ça ? Ah bon? C’est gratos? Alors pourquoi ne pas avoir intégré ce fuckin’ premier chapitre à Cinder?

Note : 2/5
 Plumpy Trash
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L'Étoile et le Fouet – Le Cycle des Saboteurs 1 – Frank Herbert

étoile et le fouetTitre Original : Whipping Star
Genre :
 
roman, science-fiction, space opéra, littérature américaine
Auteur : Frank Herbert
Année :  1970
Nombre de pages : 232

Résumé : L’histoire se passe dans l’univers des cosentience, un endroit où l’administration va tellement vite que l’on a été obligé de créer un bureau de saboteurs pour lui mettre des bâtons dans les roues. McKie, saboteur extraordinaire, est envoyé pour enquêter sur la folie qui s’empare de populations entières (avec tout plein de morts aussi) et sur une bouboule qui a atterri comme une merde sur une plage. A l’intérieur se trouve une calibane, un être multidimensionnel avec qui McKie va tenter de communiquer pour trouver ce qui se trame dans tout ce bordel.

Ce que j’ai aimé : L’éternel canisiège, toujours là, fidèle au poste. Et puis, c’est un tout petit bouquin et c’est Herbert (chabadabada). L’histoire se tient bien et j’étais comme une tourterelle heureuse quand McKie et la Calibane essayaient de se comprendre parce qu’une bonne partie du roman est basée sur la communication. Allez, j’attaque la suite.
Ce que je n’ai pas aimé : Comme toujours, aucune information sur qui est quoi. On est inondé de termes comme un orage de grêle sur ta gueule en plein mariage au milieu d’un champs: Pan Spechi, taprisiote,… Je connais le zozo donc ça me dérange pas mais ça peut en perturber certains.

Note : 4/5
  Kwaite
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Le Trône de fer – Le Trône de fer 1 – George R.R. Martin

Le Trône de ferTitre Original : A Game of Thrones
Genre :
 
fantasy, roman, politique, littérature américaine
Auteur : George R.R. Martin
Année :  1996
Nombre de pages : 476

Résumé : J’inspire un grand coup, je retiens mon souffle et c’est parti. Ça faisait bien une quinzaine d’années que ce premier tome était dans ma PAL. En tant que grande fan de fantasy, je savais que je n’y couperai pas dans ma vie. Mais je ne sais pas, je retardais un peu le moment. Un peu, quinze ans. J’avoue que l’arrivée de la série télé m’a mis un gros coup de pression. Et comme il est impensable que je regarde avant d’avoir lu, j’en ai eu marre de faire chier dans mes soirées jeux de rôle à brailler « Shhhhhh, pas de spoil! ». Donc après une première tentative avortée il y a deux ans, je n’ai plus lâché le morceau cette année. Mais venons-en au fait.
Nous sommes donc au Royaume des Sept Couronnes, où les saisons durent plusieurs années. L’été se termine, et on suit d’un peu plus près la famille Stark, en chef du domaine de Winterfell. Ned, le père, est un homme d’honneur, père de plusieurs enfants, dont l’aîné, Jon, est un bâtard. Son meilleur pote, c’est le roi Baratheon, un soudard mais homme d’honneur, qui en revanche, est marié à une Lannister, la famille « amour, gloire, beauté » mais surtout pouvoir et richesse. Quand Robert, le roi, propose à Ned de devenir la Main du Roi, espèce de bras droit du souverain, la famille Stark va devoir trouver sa place dans l’échiquier politique et les intrigues de la Cour.

Ce que j’ai aimé : L’univers, très riche. On compare souvent Martin à Tolkien. En fait, il ne s’agit pas tellement au niveau du type épique de la Terre du Milieu, mais c’est sur la construction historique et la documentation : on rentre dans un monde qui semble réel, parce qu’on visionne le moindre détail et que tout est contextualisé. Une fois également qu’on a réussi à faire connaissance avec les personnages, ils sont tous attachants, assez peu manichéens. Chacun roule pour ses propres raisons, avec sa propre morale, mais ils sont fidèles à eux-mêmes.
Ce que je n’ai pas aimé : Ce premier tome est assez barbant, de par sa fonction de mise en place de l’action. Plein de personnages (et pourtant, je suis assez amatrice de complexité dans les romans) qu’on n’arrive pas toujours à distinguer. Et de la politique à mort, ce qui a tendance à me rebuter. Toutefois, c’est suffisamment prometteur pour que je laisse une chance à la saga.

Note : 3/5
Plumpy Trash