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La Stratégie Ender – Le Cycle d'Ender 1 – Orson Scott Card

strategieenderTitre Original : Ender’s game
Genre :
  roman, science-fiction, space opéra
, littérature américaine
Auteur : Orson Scott Card 
Année :  1985
Nombre de pages : 460

Résumé : C’est l’histoire d’un petit bonhomme (Ender) qui a 6 ans et qu’on envoie dans l’espace se former à être commandant de guerre intergalactique. Les débuts sont difficiles, il ne s’intègre pas parce que le colonel qui le suit fait tout pour qu’il ne se sente jamais à l’aise. Il s’avère être un génie, relève les défis avec brio et il s’en sort plutôt pas trop mal même si les brimades se succèdent les unes après les autres. Sa team devient number one dans leur salle de jeu de guerre en apesanteur contre les autres teams. Les choses se gâtent de plus en plus au fur et à mesure que l’histoire avance et le chef de guerre qu’il est se révèle de plus en plus génial même si il est toujours un petit bonhomme qu’on persiste à trouver vraiment adorable tellement il est touchant.
Dès le départ l’auteur nous emmène dans un space opéra à l’intérieur de cette station spatiale de formation militaire qui met en scène les relations entre notre petit chou et ses petits amis ou ennemis. On s’identifie assez facilement à Ender parce qu’il a les mêmes problèmes que n’importe quel enfant, ce qui crédibilise le personnage et du coup l’histoire en général. Ses sentiments sont vraiment bien transmis au lecteur, à la fin on reste scotché on a même l’impression de vivre l’histoire à sa place et on a le souffle coupé.
La stratégie Ender s’inscrit dans le cycle ‘Le Cycle d’Ender‘ en 6 tomes dont le 5e n’est pas traduit en français, dommage parce que je viens d’attaquer le tome 2 et je compte bien tous me les farcir.
Le livre est porté au cinoche pour le 6 novembre 2013, je vous laisse regarder la bande annonce, c’est ici et c’est aussi beau que le bouquin.
Une mention spécialement négative à l’article Wikipédia qui spoil complètement la fin donc contrairement à mon habitude je ne vous donnerai pas ici le lien et vous conseillerai plutôt de lire le livre, il est facile à lire, démentiel et la fin est magistrale. Mon bouquin de l’année.
Ce que j’ai aimé : Le petit chou dans ce space opéra magnifique.
Ce que je n’ai pas aimé : Rien

Note : 5/5Tristan

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Quelque part chez Castoche…

castocheEn virée Castoche avec ma copine La Poudre Aux Yeux, on a trouvé cette lunette de toilette que, si j’avais 49 euros en poche, j’aurais sûrement acheté (heureusement que la pauvreté nous rend parfois raisonnables). Cette photo paraîtra aussi sur mon projet 365 skullz.
DianaCagothe

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Courir avec des ciseaux – Augusten Burroughs

Courir avec des ciseauxTitre Original : Running with scissors
Genre :
 
roman, biographie, littérature américaine
Auteur : Augusten Burroughs
Année :  2006
Nombre de pages : 317

Résumé : Présenté comme une autobiographie de petit garçon, ce livre est en fait l’observation a posteriori de ce qu’a été l’enfance d’Augusten Burroughs.
Même si l’auteur oscille entre la biographie et le roman, les autres œuvres de l’auteur (et sa « vraie » vie) indiquent que la ressemblance avec la vérité est loin d’être fortuite 🙂
On peut le dire : le livre est drôle. Parfois à hurler de rire même. Mais derrière le monde psychédélique (psychotique ?) et les situations cocasses, on trouve vite une vraie problématique et des questions pas toujours faciles. L’écriture est enlevée et l’auteur fait preuve d’un cynisme tout à fait succulent.

Ce que j’ai aimé : encore un livre qui mérite une belle place dans la collection des romans contemporains. Léger, facile à lire, hilarant mais tout de même suffisamment profond pour laisser un petit arrière gout amer : sweet and sour…..
Ce que je n’ai pas aimé : on sent parfois que le trait est grossi pour ajouter de l’incroyable à l’invraisemblable, du coup, on se demande quel est la part de la biographie… et les questionnements posés par certains passages (la pédophilie notamment) en sont un peu décrédibilisés.

Note : 4/5
TheSeb
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Quelque part dans une grande entreprise…

Grande Entreprise
Céline nous a fait parvenir aujourd’hui son petit coin de bureau. Chez les grands comme chez les petits, les considérations toilettesques restent les mêmes.
Vous aussi, envoyez vos contributions à wc@pressepuree.fr
DianaCagothe
 

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Neuromancien – La Trilogie Sprawl 1 – William Gibson

neuromancien-roman-4749345whsnaTitre Original : Neuromancer
Genre :
  roman, science-fiction, cyberpunk
, littérature américaine
Auteur : William Gibson 
Année :  1984
Nombre de pages : 300

Résumé : C’est l’histoire d’un type qui s’appelle Case et dès les premières pages, on a un peu pitié de lui : le pauvre bonhomme est drogué, un peu mal en point et n’a plus de taf parce qu’il lui a été injecté une neurotoxine qui ne lui permet plus de se connecter aux ordinateurs. C’est ballot parce qu’il est un hacker hyper fort mais c’est quand même tant pis pour lui parce qu’il a cherché à doubler son ancien employeur qui lui a fait payer sa fourberie par la neurotoxine. Bref, heureusement, un autre employeur pointe le bout de son nez et lui permet de rempiler.
L’univers est absolument génial, hyper avant-gardiste (écrit en 1984), des ordinateurs par lesquels on se connecte par des électrodes branchées à la tête, un monde virtuel remplis de firewalls, des intelligences artificielles, des organes bioniques … on se dit que l’auteur à tout compris et le bouquin mérite sont statut de roman fondateur du mouvement cyberpunk. On n’a pas de mal à imaginer que les frères Wachowski ont largement puisé là-dedans, ils sont donc démasqués.
Mais, et oui il y a un mais, l’écriture est à vomir, c’est très brouillon. Les protagonistes sont nombreux, William les appelle parfois par leur nom, parfois par leurs surnoms, les lieux, pareil et du coup, il faut lire le livre d’un trait. Donc, si comme moi, vous êtes un être humain et que vous ne pouvez par lire 300 pages d’un coup d’un seul sans manger, ni dormir ni avoir une vie sociale, vous êtes perdus à chaque réouverture de page. Les pages se lisent, se relisent et se rerelisent encore pour pouvoir suivre le fil du scénario, c’est long, long long.
Ce que j’ai aimé : Le scénario, l’univers.
Ce que je n’ai pas aimé : L’écriture horrible, 300 pages interminables.

Note : 2/5
Tristan

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Quelque part en Armorique…

On rend hommage à notre hébergeur ‘Presse Purée’

pressepuree_edited
Kwaite

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Les Chants de Maldoror – Isidore Ducasse, Comte de Lautréamont

Les Chants de MaldororGenre :  poésie, prose, fantastique, épopée, littérature française
Auteur : Isidore Ducasse, Comte de Lautréamont
Année : 1869
Nombre de pages : 171

Résumé : Difficile de résumer les Chants de Maldoror. Il s’agit d’une suite de paysages et de scènes. Le fil conducteur de tout ça est le personnage de Maldoror, un être mauvais et malfaisant, qui se moque et se rit de tout. C’est une œuvre complètement barrée. La première phrase du livre nous met tout de suite dans le bain et sert de bon « Parental Advisory/Explicit Content« :
« Plût au ciel que le lecteur, enhardi et devenu momentanément féroce comme ce qu’il lit, trouve, sans se désorienter, son chemin abrupt et sauvage, à travers les marécages désolés de ces pages sombres et pleines de poison; car, à moins qu’il n’apporte dans sa lecture une logique rigoureuse et une tension d’esprit égale au moins à sa défiance, les émanations mortelles de ce livre imbiberont son âme comme l’eau le sucre. »

Ce que j’ai aimé : Ça ne correspond à rien de ce que j’avais lu auparavant. Je trouve dommage qu’aucun de mes profs de français ne me l’ait mis entre les mains, parce que je pense que c’est à cette époque qu’on peut vraiment le plus savourer cette oeuvre. C’est un livre qui résume bien et est fait pour parler à la révolte adolescente : il est fait pour les ados, ou les goths notoires.
Ce que je n’ai pas aimé : Je suis un peu trop âgée pour m’être complètement laissée emporter par le voyage vertigineux de Lautréamont, ou bien il ma manque un peu de LSD.

Note : 4,5/5

DianaCagothe
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Quelque part à Auxerre…

Cél, du blog « B(r)ouillon« , partage avec nous un lapin vraiment crétin, qui n’arrive pas à s’en sortir aux WC.
AuxerreQuelqu’un se dévoue pour lui expliquer?
Sinon, continuez de nous envoyer vos participations à wc@pressepuree.fr, nous les publierons avec plaisir.
DianaCagothe

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Quelque part dans le 94…

Amélie, du blog « Bières, Chutneys…et autres conserves« , partage avec nous un mystérieux WC, un peu défraîchi, mais propret à la cuvette reluisante.
IGRS’agit-il d’une pause sur une aire d’autoroute? Du vieux troquet du coin? Saurez-vous deviner sa localisation?
DianaCagothe

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Destination vide – Programme Conscience 1 – Frank Herbert

destinationvideTitre Original : Destination : Void 
Genre :
  roman, science-fiction
, littérature américaine
Auteur : Frank Herbert
Année :  1966
Nombre de pages : 294

Résumé : C’est l’histoire d’un groupe de scientifiques / ingénieurs qui sont en route vers le système de Tau Ceti dans un vaisseau spatial avec 3000 clones qui pioncent et qu’ils sont censés réveiller une fois arrivés à destination. Jusque la c’est plutôt bateau, l’ami Frank ne nous sert pas le scénar du siècle. Sauf que – ben oui quand même il y’a un truc – cette expédition est une vaste supercherie, à Tau Ceti, y’a aucune planète habitable, les pannes à l’intérieur du vaisseau sont déjà programmées depuis le départ. Ils vont donc, pour pouvoir remettre le bousin en route créer une conscience artificielle qui va manager les ordinateurs de bord. Mais pourquoi tant de haine ? Parce que le patron sur terre s’est mis en tête que ça ne peut être que dans des conditions aussi désastreuses qu’ils peuvent créer un truc aussi énorme.
Tout au long du bouquin, au travers de nos joyeux drilles, l’auteur philosophe sur la notion de conscience sur fond de science fiction. Tout y passe, la religion, la mort, la frustration, bref c’est très psychanalytique.
La mise en scène est très bonne au début, le vaisseau est très bien foutu on s’y croirait mais le huis clos n’en termine pas et on se lasse assez vite d’être dans la même cabine de pilotage sans aucune action. Les 294 pages auraient pu tenir en 150 pages et on ne se serait pas ennuyé. À réserver donc à un public amateur d’essais sur la psychanalyse plutôt qu’à des amateurs de science fiction ou ça tire dans tous les coins et ou on visite pleins de planètes.
Ce que j’ai aimé : la mise en scène, l’idée de base du bouquin
Ce que je n’ai pas aimé : trop long

Note : 2/5 

Tristan