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L'Île des oubliés – Victoria Hislop

L'Île des oubliésTitre Original : The Island
Genre :
 
roman, historique, littérature anglaise
Auteur : Victoria Hislop
Année :  2006
Nombre de pages : 520

Résumé : Alexis, jeune anglaise d’origine crétoise, part en vacances avec son cher, mais pas très tendre, en vacances en Crète, et en profite pour retourner dans le village natal de sa mère pour y découvrir l’histoire familiale tenue secrète par sa mère.
Alexis se retrouve donc plongée trois générations en arrière, dans le village de Plaka, où son arrière-grand-mère, l’institutrice du village, contracte la lèpre. Maladie encore mal réputée et pas soignée, les lépreux crétois sont obligés d’être exilés sur l’île de Spinalonga, qui fait face à Plaka. Cette île, bien que ghetto, est loin de n’être qu’un mouroir. La lèpre, touchant toutes les couches de la population et tous les corps de métier, la vie se recrée là où personne ne le croyait possible. Spinalonga prospère comme une vraie petite ville, avec ses commerces, ses spectacles, son journal et ses petites histoires.
Alexis va découvrir que les liens de sa famille avec cette île sont très étroitement liés et que le destin va frapper la famille plusieurs fois, que ce soit pour le bonheur ou le malheur de cette lignée.

Ce que j’ai aimé : L’île de Spinalonga existe vraiment, et même si j’ai quelque temps habité dans une rue Raoul Follereau, je ne connaissais pas grand chose aux différentes formes de lèpre. C’est la partie la plus intéressante de ce roman un peu à l’eau de rose quand même. Ah oui, l’air de la Méditerranée et sa nourriture sont deux pans importants de ce roman, j’ai eu de l’odeur d’olive et des envies de feta pendant ces cinq cents et quelque pages.
Ce que je n’ai pas aimé : Le fil conducteur et cette histoire familiale sont pas mal, mais bon, n’est pas l’auteur d' »Autant en emporte le vent » qui veut. Bref, les meufs sont un peu trop de belles bonasses méditerranéennes frappées tragiquement par le destin…

Note : 4/5
DianaCagothe
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Vernon Subutex 2 – Virginie Despentes

Vernon Subutex 2Titre Original : Vernon Subutex 2
Genre :
 
roman, littérature française
Auteur : Virginie Despentes
Année :  2015
Nombre de pages : 400

Résumé : Xavier est sorti de l’hôpital, Vernon a terminé de se déconnecter de la réalité. Il squatte les alentours des Buttes Chaumont, alors que toute la bande le cherche encore. Cette fois, la Hyène a fini par mettre la main sur le testament d’Alex Bleach, et, contre toute attente, elle ne va pas encaisser cash la thune après le visionnage, mais rassembler tous les personnages qui gravitaient autour de Vernon, ainsi que la fille de Vodka Satana.
Une espèce de fratrie se crée alors, rassemblant tous ces personnages disparates, des SDF, au facho, en passant par la bourgeoise, au milieu de laquelle Vernon se retrouve dans une phase de révélation qui donne l’impression à tous qu’il est devenu gourou. Une ère de paix et de joie post-hippie règne alors sur ces Buttes-Chaumont.

Ce que j’ai aimé : Si le premier tome m’avait un peu laissée perplexe au départ, j’ai dévoré celui-ci en exactement deux jours. Je n’ai jamais lu un Despentes aussi « heureux ». Bon évidemment, on reste dans la sphère trashouille, faut pas déconner, mais j’attends impatiemment le troisième tome.
Ce que je n’ai pas aimé : Rien, un vrai coup de coeur, même si c’était un peu « hors des sentiers battus » typiques de Despentes

Note : 4/5
DianaCagothe
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Lumière des jours enfuis – Arthur C. Clarke et Stephen Baxter

Lumière des jours enfuisTitre Original : The Light of other days
Genre :
 
 roman, science-fiction, hard science, littérature anglaise
Auteur : Arthur C. Clarke et Stephen Baxter
Année :  2000
Nombre de pages : 448

Résumé : On est dans quelques années. Un big astéroïde va se scratcher sur nous dans cinq siècles. Rien à faire pour l’arrêter, pas de Bruce Willis ni d’Aerosmith qui va se mettre à chanter à la fin. Donc on attend, plus ou moins sagement. Pendant ce temps-là, une nouvelle technologie est développée : la Camver. Au départ, on réussit à maitriser le concept du trou de ver pour relier deux points de l’espace ensemble et voir ce qu’il se passe « au bout du fil ». Ce qu’il y a de bien avec le machin, c’est qu’on peut être observé sans que ce soit détectable. Au fur et à mesure, l’outil se développe, devient accessible au plus grand nombre. Le côté pervers, c’est que c’est la fin totale et absolue de la vie privée. Alors, on a forcément des groupuscules qui veulent d’esquiver de ça, tout un tas de comportements qui changent etc. Mais le côté sympa du truc, c’est qu’on parvient également à explorer le passé. Et là, autant vous dire que, bon, l’histoire, les religions et les mythologies en prennent un coup!

Ce que j’ai aimé : C’est vrai que lorsqu’on essaie de résumer ce roman, ça paraît fouillis, tellement il y a de concept abordés : la fin et le début du monde, la vie privée, les trous de vers, le clonage. Mais on n’est pas avec des grands de la SF pour rien. Tout se tient incroyablement bien. Les personnages sont très attachants, même le très vénal Hiram à l’origine de tout ça. Une fois qu’on l’attaque, on ne lâche pas. Les apartés historiques sent incroyablement bien ficelés, avec notamment une très jolie réécriture de l’histoire de Jésus. Bref, encore un très bon roman de SF plutôt méconnu qui mériterait une meilleure place dans les bibliothèques.
Ce que je n’ai pas aimé : Pas grand chose.

Note : 4/5
DianaCagothe
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Vernon Subutex 1 – Virginie Despentes

Vernon Subutex 1Titre Original : Vernon Subutex 1
Genre :
 
roman, littérature française
Auteur : Virginie Despentes
Année :  2014
Nombre de pages : 400

Résumé : Vernon Subutex, ça a été un putain de disquaire : pointu dans son domaine, charmant mais pas charmeur, avec le regard bleu comme le fond de la piscine. Dans les eighties, il a fréquenté toute la rockosphère, ambiance cuir du perf’ et vinyle de platine, avant que toute cette jeunesse ne réussisse dans la musique, ne s’embourgeoise dans les maisons de disques ou dans la réal  de docs ou films à 3 spectateurs, ou ne pose finalement définitivement son instrument pour rejoindre la prolétaire banlieue. Et puis, crise du disque, Vernon ferme boutique, vivote des aides sociales, sans vraiment trouver de porte de sortie : ben oui, que veux-tu trouver comme nouveau métier à la quarantaine bien passée. Finalement, une facture en entraînant une autre, il faut bien lâcher son appart’, surtout que son pote Alex Beach, banquier de fortune pour Vernon, mais rock star pour le reste du monde, vient de passer l’arme à gauche. Comme il faut bien pioncer quelque part, Vernon squatte à droite et à gauche, dans tout le panel francilien de ses connaissances, avant de finir par dormir définitivement dehors. Mais Vernon possède aussi les bandes « testamentaires » d’Alex, et suscitera malgré lui, beaucoup d’intérêt.

Ce que j’ai aimé : Ah Virginie, je redoutais un peu de te retrouver, je t’avoue. Comme une vieille copine, une vieille amourette, il y a 15 ans, tu savais écrire tout ce qu’il y avait de colère et de rage à l’intérieur de moi. Je t’ai aimée comme auteure, vraiment, passionnément, du fond de la tripe. Alors forcément, j’étais à  la fois excitée et un peu stressée de te retrouver, peur aussi que l’étincelle soit partie. Franchement, tu as plutôt bien vieilli et tes histoires aussi. Tu me racontes tellement bien toutes les crises de la quarantaine à travers tous les points de vue de tous tes personnages, la vie qui n’est plus devant soi, la déliquescence quelle qu’elle soit, notre dégénérescence. Merci Virginie.
Ce que je n’ai pas aimé : J’avoue, mes retrouvailles avec toi ont été un peu difficiles, j’ai mis du temps à comprendre où tu voulais m’emmener, quelle histoire tu voulais me raconter.

Note : 4/5
DianaCagothe
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Oona & Salinger – Frédéric Beigbeder

Oona & SalingerTitre Original : Oona & Salinger
Genre :
 
roman, biographie, littérature française
Auteur : Frédéric Beigbeder
Année :  2014
Nombre de pages : 335

Résumé : Deux adolescents, presque adultes, dans un monde en plein mutation, dans des comportements déjà adultes. On a J.D. Salinger, l’écrivain en herbe qui écrira par la suite, l’Attrape-coeurs, 21 ans, qui traine au Stork Club. On the other hand, on a Oona O’Neill, fille du dramaturge Eugene O’Neill, aujourd’hui oublié ou presque, mais star en son temps. Oona a 15 ans et mène une vie très parishiltonienne, future épouse de Charlie Chaplin, à qui elle fera 8 enfants. Elle traine aussi au Stork Club. Ces deux timides vont se rencontrer, un peu s’aimer, beaucoup se détester, mais vont garder un lien indéfectible qui traversera la vie, la guerre, la maladie et la mort.

Ce que j’ai aimé : Beigbeder, dans cette biographie romancée, transcende le premier amour, l’initiatique, celui qui détermine comment tu aimeras les autres dans la vie. On dit que les histoires d’amour finissent mal en général, ici, elle n’a même pas bien commencé. Ce qui est fort ici, c’est leur incapacité à aimer, si jeunes et déjà si blasés. Oona ne trouve son bonheur que dans quête à trouver un père de substitution. Quant à Jerry, plus amoureux d’Oona, emmènera une image d’elle de vierge sadique, mais qui l’aidera tout de même à traverser et gagner la grande loterie des survivants de la seconde guerre mondiale.
J’ai aussi beaucoup aimé comment Beigbeder utilise les yeux de Salinger pour nous décrire comment la guerre est sale, prosaïque, sanglante et folle : mon passage préféré est cleui où Salinger rencontre Hemingway à la libération de Paris, et où ils devisent sur l’image la plus ressemblante pour décrire un crâne fracassé : un pot de fleurs ou de la confiture mélangée de blanc d’œuf?
Ce livre m’apporte également un nouveau regard sur l’Attrape-Cœurs, que je relirai sans doute d’une autre manière à la lumière de la vie de l’auteur. Je ne m’attendais vraiment pas à cette bonne surprise :Beigbeder, comme Houellebecq et Despentes, ont accompagné le début de ma vie d’adulte, avec l’expression des révoltes que je portais en moi et on mis des maux à mes mots. Je me disais que 20 ans plus tard, j’avais pris un chemin différent et que je ne retrouverai pas goût à cette littérature, mais on vit dans le même siècle, on vieillit ensemble. J’ai apprécié la sérénité qui se dégage de Beigbeder lorsqu’il se raconte un peu à la fin. Finalement, je vais peut-être retrouver le goût à cette littérature contemporaine empreinte d’un côté sulfureux comme l’est ma vie.
Ce que je n’ai pas aimé : C’est une biographie romancée, je vais devoir démêler le vrai du faux maintenant.

Note : 4/5
DianaCagothe
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Des souris et des hommes – John Steinbeck

des souris et des hommesTitre Original : Of mice and men
Genre :
 
roman, drame, classique, littérature américaine
Auteur : John Steinbeck
Année :  1937
Nombre de pages : 182

Résumé : C’est l’histoire de Georges et Lennie. Lennie, il est costaud, trop, mais il n’a pas la cervelle très musclée. C’est un amour de simplet, c’est pourquoi Georges s’occupe de lui. Georges, c’est un gamin qui a grandi avec Lennie et qui l’a pris sous son aile quand il ne lui restait plus rien.
Ils ont un rêve, tous les deux, c’est d’avoir une fermette, dans laquelle Lennie donnera à manger aux lapins. Ils vont de ranch en ranch pour gagner leur croûte. Le problème, c’est que Lennie, gros tas de gentillesse finit toujours par faire flipper à cause de sa force. Et c’est dur de gagner sa croûte, en devant bouger à chaque fois.

Ce que j’ai aimé : Difficile de dire quelque chose qui n’ait été dit au sujet de cette oeuvre. Les auteurs américains sont très forts pour avoir un œil critique sur leur société et leurs travers. Ici pas de chichi, pas de tralala, pas de superflu. L’œuvre est courte, et les trois quarts en sont dédiés à la mise en place du final. Poignant, qui te prend aux tripes. Pourtant tu le sens, dès le départ, comment ça va se terminer. Mais life is fucking shit. Tu avances dans ta lecture en voulant agir, faire quelque chose pour empêcher ça, mais t’es comme un con devant les avions entrer en collision avec le World Trade Center. Tu ressors de là, et tes petites tripes sont dans le même étant qu’après un Space Mountain post burger-frites.
Ce que je n’ai pas aimé : Le côté tellement attendu, même si très bien amené. Le moment pour rentrer dans l’histoire est retardé d’autant.

Note : 4/5
DianaCagothe
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L'Epave – Serge Brussolo

L'épaveTitre Original : L’épave
Genre :
 
roman, fantastique, horreur, littérature française
Auteur : Serge Brussolo
Année :  1988
Nombre de pages : 288

Résumé : On est dans une ville sombre et étrange, et si on me disait que le soleil ne se lève pas sur cet endroit, que ça m’étonnerait pas. C’est le bord de mer, mais pas du genre à villégiature et dames à chapeaux.
Un jeune commis d’apothicaire rêve d’aventure en mer : normal, on n’a pas envie de fabriquer d’étranges sirops foireux, encore moins d’aller bosser à l’usine de produits chimiques qui a ruiné la santé et le mental de moitié de la population. Et puis, la ville ne se remet pas de ses relents sulfureux, depuis qu’un théâtre d’automates a été détruit, parce que des victimes y étaient sacrifiées tous les soirs devant une foule hystérique.
Alors évidemment, quand on a 17 ans, on aimerait partir de cet endroit à tout prix, quitte à embarquer avec un capitaine un peu louche dans un navire scabreux, déterrer des trésors d’épaves enfouies au milieu des mers.

Ce que j’ai aimé : Oh la vache, c’est dark de chez dark. Mais ça ne tombe pas dans l’excès, c’est pourquoi on s’embarque aussi dans cette traversée folle, quitte à en faire des cauchemars. En plus, c’est complètement barré, il y a des pirates, des fantômes, des démons. Un bon petit roman pour retourner dans les affres des transports.
Ce que je n’ai pas aimé : C’est bien, mais pas inoubliable.

Note : 4/5
DianaCagothe
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Le Petit Prince – Antoine de Saint-Exupéry

le petit princeTitre Original : Le Petit Prince
Genre :
 
conte, philosophie, littérature française
Auteur : Antoine de Saint-Exupéry
Année :  1943
Nombre de pages : 95

Résumé : Un aviateur, Tonio himself, enfin je suppose, se pose en catastrophe dans le Sahara, parce qu’il faut mettre une rustine au biclou. Bon, la journée a été longue, il se tape un somme et le lendemain matin, sans champi, une hallu quand-même : un petit gars, blondinet, lui demande de dessiner un mouton. Pas bégueule, Tonio essaie de s’exécuter, mais ça ne va jamais. Pas grave, un peu d’imagination et il devrait s’en sortir. Pendant ce temps-là, il fait connaissance avec le Petit Prince, un alien qu’a bien roulé sa bosse. Ça occupe bien les journées tout ça, parce que quand t’es dans le désert…

Enfant, j’ai essayé de lire ce livre, en français, mais j’habitais en Espagne… Et à ce moment-là, je me suis dit que le destin allait me réunifier à son bon vouloir avec le classique. Une espèce de boucle s’est bouclée quand je suis retournée là où j’ai grandi, quelques décennies plus tard, et il était là, qui m’attendait, dans l’appart’ de loc’ des vacances… #mavieesttrollambolesque
Ce que j’ai aimé : Comment ne pas faire une critique dithyrambique de cet OLNI (Objet Littéraire Non Identifié) qui n’ait pas encore été dite? Pourtant, c’est le point fort de cette oeuvre. Je pense que c’est un des livres qu’on peut amener sur une île déserte, le lire, le relire et le rerelire, en ayant une lecture différente à chaque fois, de nouvelles pistes de réflexion s’ouvrant… C’est une claque!
Ce que je n’ai pas aimé : Quelquefois le message est un peu trop simpliste. Oui, garder son âme d’enfant c’est bien… Mais être adulte aussi a ses bons côtés. Bref, quelques relents de misanthropie qui m’ont moins touché que le reste.

Note : 4/5
DianaCagothe
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Psychose – Robert Bloch

PsychoseTitre Original : Psycho
Genre :
 
roman, horreur, littérature américaine
Auteur : Robert Bloch
Année :  1960
Nombre de pages : 248

Résumé : Alors que les choses soient claires, j’ai attaqué ce bouquin vierge de tout visionnage cinématographique. A part l’image de la fille qui hurle sous la douche, bien évidemment, trop pop culture-domaine-public-inconscient-collectif-toussa.
Alors, le vif du sujet, parce que si je ne connaissais pas, d’autres sont sûrement dans le même cas que moi. La petite Mary Crane, employée d’un gros connard imbu de lui-même, est une femme toute écrasée par la vie : elle a élevé sa petite soeur, s’est fiancée sur le tard avec un mec pas super excitant, criblé de dettes mais bosseur. Alors, la Mary, quand son patron lui tend une enveloppe pleine de sous à mettre à la banque un vendredi soir, ni une, ni deux, elle se voit déjà avoir la belle vie. Elle met deux trois affaires dans une valise, et se fait par la même la malle.
Bon, la Mary, pas une connasse quand même, va rejoindre son cher et tendre, et utiliser le magot pour rembourser sa dette et commencer enfin une vie digne de ce nom. Comme la route est longue, qu’il pleut, qu’il fait nuit, et que trop de stress, parce qu’elle s’est perdue, elle s’arrête dans le premier motel venu.
Norman Bates, le vieux garçon qui n’est jamais vraiment sorti des jupes de sa mère, va l’accueillir, tu penses bien, comme le Messie…


Ce que j’ai aimé : Toute vierge que j’étais, je connaissais quand même le fil conducteur. Il ne reste pas moins que ça n’a pas vieilli d’un pouce. Ca se lit super vite, on est super accro, les personnages sont bien ficelés, notamment Norman Bates. On se doute vite du dénouement, mais ça n’en reste pas moins palpitant.
Ce que je n’ai pas aimé : Un peu de cucuterie so sixties parfois.

Note : 4/5
DianaCagothe
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Le mythe de Cthulhu – H.P. Lovecraft

Le mythe de CthulhuTitre Original : The Call of Cthulhu
Genre :
 
nouvelles, fantastique, horreur, littérature américaine
Auteur : H.P. Lovecraft
Année :  1928
Nombre de pages : 1928

Résumé : Attention, œuvre culte voire mythologique s’il en est. Même si comme moi, vous êtes passés un peu au travers de la lecture, impossible, si vous n’avez pas un peu l’esprit geek/rôliste de ne pas connaître cette créature, ce dieu :

cthulhuLe mythe de Cthulhu sont un ensemble de nouvelles, plus ou moins parues dans les pulps tels que Weird Tales. Elles développent une mythologie, où d’affreuses créatures viennent d’une obscure planète du fin fond du système solaire. Elles ont autrefois dominé la Terre, et veulent en reprendre le contrôle. Pour cela, elles apparaissent principalement dans les rêves, et sont tellement « divines » qu’elles rendent dingue.
Ce que j’ai aimé : Lovecraft est très fort pour explorer, décrire et amener à la folie. Dans le célèbre jeu de rôle, au fur et à mesure où on avance, on perd des points de santé mentale : en lisant ce livre aussi. Le style est souvent décrit comme peu abordable : je dirai qu’il nécessite une mise en condition, la concentration. Parce que c’est là qu’on sent toute la puissance de l’oeuvre, et que Lovecraft réussit à nous emmener et à nous plonger dans les sombres recoins de l’esprit humain. J’ai lu ça en vacances, seule, dans ma maison de la montagne, des soirs orageux, avec une bande son, que je suis obligée de citer, et que je vous incite à écouter (ne vous inquiétez pas, que de l’instrumental qui ne hurle pas 😉 )Bref, une claque littéraire.
Ce que je n’ai pas aimé : Revenir à la réalité, et cette sensation poisseuse de l’odeur de la peur (mais pour de l’horreur, c’est une réussite

Note : 4/5
DianaCagothe