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Côté Cour – Leandro Ávalos Blacha

Résumé : Il n’y a pas si longtemps que ça, je vous avais fait partager ma lecture d’un roman complètement chtarbé que j’avais adoré. Alors, quand j’ai trouvé une autre œuvre du même auteur, autant vous dire que je me suis carrément jetée dessus.
Alors, c’est à  la fois un recueil de nouvelles, puisqu’on y suit les vies de personnages différents, et à la fois un roman, puisque toutes ont l’air de se passer à la même époque (contemporaine?) et surtout dans le même quartier : certains personnages principaux d’une nouvelle en traverseront une autre. Dans ce quartier, il y a une antenne de la société de téléphonie Phonemark, qui est opérateur téléphonique, mais un peu plus que ça aussi. Les usagers doivent envoyer un quota d’appels et SMS sinon ça les fait flipper. Ils se savent surveillés par l’antenne qui est capable de raser leur maison, mais aussi faire des trucs un peu fous (comme faire des spectacles en donnant vie à une poupée abandonnée).
Mais Phonemark, ça n’est pas que de la téléphonie, c’est une société qui gère le placement des prisonniers. Et ici, les prisonniers sont placés chez les particuliers, à eux d’en faire la surveillance. Chaque nouvelle nous plonge dans une maison du quartier, et nous raconte comment se passe la vie avec son prisonnier, ou nous raconte une histoire d’habitants, toujours avec Phonemark en fond visuel.

Ce que j’ai aimé : Comme le précédent roman, j’ai adoré! L’auteur nous plonge dans des histoires complètement loufoques, mais on y plonge de bon cœur. Ce livre a également plusieurs degrés de lecture, ce qui me laisse supposer que j’y remettrai le nez dedans dans pas trop longtemps. Et puis bon, on a critique de notre société qui est carrément audacieuse. Le petit plus que j’ai adoré, c’est la playlist que nous propose l’auteur pour accompagner la lecture. Ca c’est une idée qu’elle bonne!

Ce que je n’ai pas aimé : Trop, mais alors vraiment trop court!

Titre Original : Medianera
Genre :
  roman, nouvelles, fantastique, littérature argentine
Auteur : Leandro Ávalos Blacha
Année :  2011
Nombre de pages : 153

Avant que le plumage pouilleux est touché le gazon, un faisceau de lumière fondit sur le volatile et lui rendit son vol, non sans l’avoir transformé en un imposant oiseau coloré. Ses plumes brillaient avec une intensité comme les spectateurs n’en avaient jamais contemplée sur leurs écrans de portables, même en haute définition. Le phœnix s’éloigna à tire d’aile en direction de l’antenne de Phonemark.

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Le temps incertain – Cycle de la chronolyse 1 – Michel Jeury

 

letempsincertainTitre Original : Le temps incertain
Genre :
 
roman, science-fiction, fantastique
Auteur : Michel Jeury
Année :  1973
Nombre de pages : 223

Résumé : On est au XXIe siècle, la chronolyse est une technique de voyage dans le temps par les rêves. Là, c’est le docteur Robert Holzach qui va s’y coller pour retourner dans les années 60 pour savoir pourquoi un certain type du nom de Daniel Diersant a trouvé la mort. Bon, ça marche simplement, un petit médoc à l’hôpital et il se retrouve dans son corps, ça tombe bien, pour enquêter sur ce type c’est plus pratique. Sauf que y’a un “hic” : le temps, dans cet univers, se retrouve à tourner en boucle, le pauvre héros va donc devoir comprendre pourquoi et est – un peu – aidé par ses copains du monde réel contre les méchants du monde chronolytique (un peu style Matrix au sujet des humains ou des agents qui s’affrontent dans ou hors du monde réel).
Le bouquin suit un rythme très rapide qui met en scène notre protagoniste dans des univers de rêve dans une autre réalité qui se déforment ou qui changent en une fraction de seconde. On a l’impression de vivre dans un univers à la Inception. L’écriture en est extraordinaire, le lecteur se retrouve immergé dans les sensations du héros : lorsque le héros est submergé d’informations et qu’il ne les comprend pas, le lecteur aussi et lorsque le héros panique, le lecteur également, j’ai lu le bouquin en deux jours sans réussir à le refermer. Ma surprise du moment, un grand moment de lecture.
Ce que j’ai aimé : l’écriture, l’immersion, le scénario, la complexité des personnages.
Ce que je n’ai pas aimé : rien

Note : 5/5
Tristan
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La Dimension Fantastique 1 – Barbara Sadoul

 

La Dimension FantastiqueGenre :  fantastique, nouvelles
Auteur : Barbara Sadoul, E.T.A. Hoffmann, Théophile Gautier, Edgar Allan Poe, Gérard de Nerval, Erckmann-Chatrian, Alphonse Daudet, George Sand, Villiers de L’Isle-Adam, Guy de Maupassant, H.P. Lovecraft, Jean Ray, Claude Seignolle, Richard Matheson
Année :  1996
Nombre de pages : 160

Résumé : Voici donc (encore) un recueil de nouvelles (et pour quelqu’un qui n’aime pas trop ça, je trouve que j’en présente pas mal quand même, comme quoi…), que j’ai picouillé à Sieur Kwaite. Barbara Sadoul nous présente ici de grands noms du fantastique et d’autres, tout en morceaux choisis.
Hoffmann nous revisite le mythe du marchand de sable en version adulte et flippante. Gautier, en week-end, nous fait sombrer dans le rêve/cauchemar, avec des objets qui s’animent et qui vont au bal. Poe nous raconte l’histoire d’un tableau mangeur de vie. Nerval, roi de la chelouterie, nous revisite l’histoire du fils du diable. Le duo du nom de plume Erckmann-Chatrian nous fait réfléchir sur une enquête policière et la peur de l’étranger. Avec son homme à la cervelle d’or, Daudet nous fait partager un conte très Andersennien. Sand nous joue de l’orgue, mais d’une manière très originale et pittoresque. Villiers de L’Isle-Adam raconte une histoire sur le deuil. Lovecraft, roi de l’ambiance poisseusse et flippante, nous sert du Lovecraft : imparable. Jean Ray lui part dans une envie de choucroute très surprenante. Seignolle nous parle d’un meneur de loups, qui n’est pas sans me rappeler un téléfilm que j’avais adoré dans mon adolescence : L’Enfant des Loups, que je vous conseille si vous avez la chance de tomber dessus. Enfin, Matheson fait disparaître quelqu’un.

Ce que j’ai aimé : Pour le coup, même si je n’aime pas trop les recueils de nouvelles, principalement, parce que je n’ai pas le temps de rentrer dans les histoires, cette fois-ci j’ai adoré! Barbara Sadoul a vraiment réussi sa compil, parce que les nouvelles sont toutes plus truculentes les unes que les autres. Il s’agit également d’une relecture de mon adolescence, je pense qu’il y a aussi un petit côté « Madeleine de Proust ». Je vais certainement attaquer les prochains volumes avec grand plaisir.
Ce que je n’ai pas aimé : Le format Librio est vraiment pratique et super cool pour la bibliothèque. Mais en revanche, des fois, le côté « gros pâté, je saute pas de lignes pour économiser de la paperasse » est vraiment chiant.

Note : 5/5
Nancy
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22/11/63 – Stephen King

 

221163Titre Original : 11/22/63
Genre :
 
roman, fantastique, littérature américaine
Auteur : Stephen King
Année :  2011
Nombre de pages : 930

Résumé : Jack, un petit prof d’anglais, vit une vie pépère de prof d’anglais, divorcé d’une alcoolo, mais avec son con de chat. Pour arrondir ses fins de mois, il file des cours du soir. Il aime enseigner, bien sûr, mais ce cours ne le transcende pas vraiment. Jusqu’à ce qu’il lise les copies d’une rédac dont le sujet était de raconter le jour qui avait changé votre vie. Harry, le concierge du lycée, boiteux et n’ayant pas un esprit trop fulgurant, y raconte comment son père a déboulé un soir à la maison, a buté sa mère, ses deux frères et sa sœurn avec un marteau et comment il l’a salement amoché. Forcément, Jack, qui ne reverra jamais une copie comme ça, lui met la meilleure note. A la remise de diplômes, pour fêter ça, Jack paie un petit repas à George dans la gargote déserte où il a ses habitudes.
Le lendemain, Jack reçoit un coup de fil d’Al, le patron de la baraque à frites qui lui demande de venir tout de suite. Le cuistot, qui allait très bien la veille, a prix dix ans dans la nuit. Il a un cancer du poumon, et ses jours sont comptés. Mais avant de se retrouver de l’autre côté, Al confie à Jack l’existence d’une faille temporelle dans sa remise qui renvoie toujours à la même date, en 1958. Dans l’autre sens, quel que soit le temps resté dans le passé, le retour en 2011 se fait systématiquement deux minutes plus tard et chaque voyage remet les compteurs à zéro. Al a essayé de rester cinq ans dans le passé pour empêcher l’assassinat de Kennedy avant que ce foutu crabe ne le choppe. Ce n’est pas un hasard, le passé ne tient pas trop à être modifié.
Jack décide de la jouer petit pour commencer en essayant de sauver Harry, le concierge, de cette folle nuit d’Halloween 1958. Il foire à moitié son coup mais après son retour en 2011, il y retourne, pour sauver Harry et Kennedy, pour terminer le travail d’Al.
Le roman est composé de trois grosses parties qui s’imbriquent les unes dans les autres : le départ, que je vous ai résumé ci-dessus, les cinq ans à tirer avant l’attentat, où King nous dépeint de manière assez réaliste la société de cette époque, les difficultés d’un homme du XXIe siècle à s’y adapter, et la dernière partie consistant en la traque de Lee Harvey Oswald.
Ce que j’ai aimé : Pfiou, ça a été dur de refermer la dernière page, parce que ça veut dire que ça se termine. J’ai aimé le retour de George Amberson, le pseudo de Jack dans le passé, à Derry. Georgie à Derry, ça ne vous rappelle rien? Un indice : « Viens, tout le monde flotte ici... »
Bon, au départ, je n’étais pas très emballée par le sujet. Ici en France, l’assassinat de Kennedy ne revêt pas l’importance qu’il a de l’autre côté de l’Atlantique et on ne fantasme plus dessus depuis longtemps; d’autres « théories du complot » ont coulé sous les ponts depuis longtemps. Pourtant, le bouquin fait l’objet d’une très bonne documentation, et le côté historique passe sans qu’on s’en rende compte, si ce n’est le côté moite et poisseux volontairement instillé par King.
Le vrai bon truc du roman, c’est le côté « Feel Good » des cinq ans vécus par Jack/George. Même s’il garde un côté lucide sur cette époque qui n’était pas si reluisante que ça, on s’y sent quand même bien avec lui, à vivre ses petites  aventures et sa grande histoire d’amour.
Un autre truc vraiment bon, c’est comment King joue avec l’effet papillon.
Bref, je n’ai pas pu décrocher du bouquin, et je vous parle en direct de ma nuit blanche, parce qu’il fallait que je termine mes 300 dernières pages absolument. Et si comme moi, vous le lisez, n’hésitez pas à prolonger le plaisir sur le site oueb qui est vraiment très bien, mais qui spoile un peu.
Ce que je n’ai pas aimé : Ça va être dur de commencer un autre livre maintenant.

Note : 5/5
DianaCagothe
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Plaisirs coupables – Anita Blake 1 – Laurell K. Hamilton

 

plaisirscoupablesTitre Original : Guilty Pleasures
Genre :
 
 Roman, Bit-Lit, fantastique, littérature américaine
Auteur : Laurell K. Hamilton
Année :  1993
Nombre de pages : 350

Résumé : C’est l’histoire d’Anita Blake, une nana chasseuse de vampires qui bosse avec la police – mais dans une division spéciale qui s’occupe du surnaturel – et qui mène des enquêtes. Dans ce premier opus, suite à des assassinats un peu trop répétés de maîtres vampires hyper puissants, elle va côtoyer les bas-fonds surnaturels de la ville de Saint Louis. Au cours de son enquête elle découvre un milieu vampire hyper organisé ainsi que des zombies, des goules, des hommes rats et j’en passe. 

On découvre une nana hyper girly qui a des problèmes de fille, qui se pose beaucoup de questions sur les garçons, qui a des meilleurs copains et des meilleures copines, un univers très bien calqué sur celui de Buffy contre les vampires … sauf que toi lecteur, tu ne connais pas cette série mythique parce que le public visé a à peu près une vingtaine d’années, tu naissais donc à peine lorsque ça passait à la téloche.
L’écriture est très réussie, Anita parle à la première personne et s’adresse à un public adolescent plutôt féminin au travers duquel elle transmet les petits malaises de cet age avec les garçons sans tomber non plus dans quelque-chose de niais : on a bien sur le droit à pas mal de bagarres, on ne s’ennuie jamais.
Même si j’ai passé un excellent moment et si j’ai pris du plaisir pour ma première fois dans le bit-lit, je ne lirai pas les numéros suivants : je ne suis pas vraiment le lectorat visé.
Ce que j’ai aimé : Le côté girly, les problèmes de fille d’Anita, les scènes d’action.
Ce que je n’ai pas aimé : Rien mais je ne suis pas le public visé.

Note : 4/5
Tristan
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Brûlons tous ces punks pour l'amour des elfes – Julien Campredon

Brûlons tous ces punks pour l'amour des elfesGenre :  nouvelles, littérature française, fantastique, humour
Auteur : Julien Campredon
Année :  2011
Nombre de pages : 157

Résumé : Il y a neuf nouvelles dans cette œuvre, toutes plus folles les unes que les autres. La nouvelle qui donne son titre à l’ouvrage, raconte comment un musée se retrouve en état de siège tous les soirs, assailli par des hordes de punks. On a aussi l’histoire d’un arbre qui se venge d’avoir été maltraité, l’histoire d’une branleuse espagnole ou encore d’un vieux sénateur ariégeois statufié.

Ce que j’ai aimé : Au départ, j’ai été très très très emballée. Il faut dire que le titre m’avait accrochée comme une malade. Les premières nouvelles, je les ai dévorées et je me suis laissée emporter dans les univers un peu, comme celui du docker qui répond à l’appel des sirènes. Le livre est complètement fou. C’était presque devenu un livre à diffuser dans mon entourage. Ca se lit très vite.
Ce que je n’ai pas aimé : Si j’ai été super enthousiaste au début, il faut dire que vers la moitié, j’ai commencé à me lasser, à avoir un peu plus de mal à rentrer dans chaque nouvelle. C’est un peu trop n’importe quoi, et on a l’impression que l’auteur sèche un peu en terme d’inspiration. A force de vouloir nous faire perdre pied avec la réalité, on finit par s’y casser la gueule.

Note : 2/5
DianaCagothe
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Les meilleurs récits de Weird Tales : période 1925/1932 – Jacques Sadoul

Weird Tales 1Genre :  nouvelles, fantastique, horreur
Auteur : Clark Ashton Smith, David H. Keller, Frank Belknap Long Jr., Robert E. Howard, Seabury Quinn, H. J. Arnold, E. Hoffmann Price, G. G. Pendarves, Edmond Hamilton, John Martin Leahy, H. P. Lovecraft, Abraham Merritt, Jacques Sadoul
Année :  1975
Nombre de pages : 248

Résumé : Jacques Sadoul qui est un peu à l’anthologie ce que Michaël Jackson fût à la pop nous fait une compil’ maxi best-of de certaines nouvelles parues dans le pulp Weird Tales qui sévit dans la première moitié du XXe siècle. On y trouve de grands noms du fantastique avec en tête de liste Lovecraft, Howard et Merritt, mais aussi des noms complètement oubliés, avec des nouvelles pas les plus intéressantes, mais qui furent les plus populaires lors des parutions du magazine.

Ce que j’ai aimé : On retombe dans une période du fantastique que j’affectionne particulièrement : fin XIXe, début XXe. Les ambiances sont très sombres, très angoissantes. Il se passe beaucoup de choses dans la suggestion, les narrateurs essaient de garder le contact avec la réalité, mais y arrivent assez peu. J’ai également aimé que Sadoul nous fasse une petite préface de quelques nouvelles. En plus, quelque chose de complètement subjectif, mais que j’adore, il s’agit d’un poche avec le papier qui sent et la tranche colorée : et ça, ça me transporte particulièrement.
Ce que je n’ai pas aimé : Le fait que Sadoul ne préface pas chaque auteur, ça fait un peu travail bâclé.

Note : 4/5
DianaCagothe
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Roverandom – J.R.R. Tolkien

RoverandomTitre Original : Roverandom
Genre :
 
roman, fantastique, conte, jeunesse, littérature anglaise
Auteur : J.R.R. Tolkien
Année :  1998
Nombre de pages : 152

Résumé : Rover, un chiot, s’amuse tranquillement avec une balle dans son jardin. Artaxerxès, un sorcier, passe par là. Rover, lui mord le pantalon. Le sorcier le transforme donc en jouet. La maman de Fistondeux achète le jouet et une relation prend forme entre eux. La nuit venue, Rover prend vie. Comme il souhaite retrouver sa forme de chiot, il part en pérégrination, rencontre Psamathos le magicien, qui l’envoie sur la lune puis au fond des mers pour qu’Artaxerxès rompe lui-même le charme.

Ce que j’ai aimé : C’est du Tolkien, donc forcément, je suis fan. Même si on est bien loin de la Terre du Milieu, on y trouve quelques références, car l’univers de l’auteur est très vaste mais globalement structuré. C’est une oeuvre que je lirais avec plaisir à mes gosses, quand j’en aurai.
Ce que je n’ai pas aimé : On sent qu’à la traduction, il y a quelques pirouettes littéraires qui se perdent. Sinon, rien à voir avec l’oeuvre en elle-même, mais pourquoi l’éditeur nous a collé les notes en fin de bouquin plutôt qu’en bas de page? Elles sont nombreuses, et ça fait chier de voguer d’une page à l’autre du livre, surtout quand on lit sous la couette.

NDLR : Ce livre m’a gentiment été offert par Tolkiendil et Tolkiendrim à l’occasion de leur génial concours de Noël. Merci pour tous ces bons moments apportés.
Note : 4/5
DianaCagothe
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Cent Ans de Solitude – Gabriel García Márquez

 

Cent Ans De SolitudeTitre Original : Cien años de soledad
Genre :
 
roman, historique, fantastique, littérature colombienne
Auteur : Gabriel García Márquez
Année :  1969
Nombre de pages : Plein dans la version de poche (NDLR: officiellement 437)

Résumé : C’est l’histoire de la famille Buendia qui vit dans le village imaginaire de Macondo, inspiré du village natal de l’auteur en Colombie. Dans la famille, les hommes s’appellent Jose Arcadio ou Aureliano et les femmes Ursula, Amaranta ou Remedios. On suit la famille sur six générations, depuis la formation du village par Jose Arcadio et sa femme Ursula, jusqu’au sort du dernier Aureliano… Toute l’histoire se passe à Macondo, mais on ne s’ennuie pas. Ce roman alterne des histoires inspirées de la vraie vie (guerre révolutionnaire, politique, secrets de famille…) et des éléments fantastiques (les tapis volants des gitans entre autres…) et se termine par un dénouement un peu fou qui explique le titre du livre…

Ce que j’ai aimé : Tous les éléments sont réunis pour produire une histoire exaltante: sexe, mensonges, secrets de famille, aventures, fantastique … et une fin parfaite! J’ai aimé que l’histoire se passe sur plusieurs générations, un peu dans le style de la série de Rougon-Macquart de Zola…
Ce que je n’ai pas aimé : Mais avec 22 Aureliano, et 5 Jose Arcadio, on se mélange un peu les pinceaux.

Note : 5/5
DrTomate
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Les micro humains – Troisième humanité 2 – Bernard Werber

Résumé : Une fois avalé Troisième humanité, il m’a fallu attendre un an avant de voir sortir Micro humains. Bien qu’ayant bien aimé le premier opus et d’une nature impatiente, j’avais pas mal de retard livresque, l’attente n’a donc pas été trop douloureuse. Comme toute suite werberienne, on a donc ici la suite de l’histoire sans savoir combien on en a à dévorer pour en voir la fin. Cette suite met en scène les même protagonistes, à savoir les chercheurs qui ont conçu les Emachs et quelques Emachs bien choisis.
Le scénario tourne autour d’une question : les micro humains sont-ils des humains et nos chercheurs préférés vont cette fois-ci chercher à le démontrer aux yeux du monde. Evidemment, ça n’est pas très simple quand un groupe d’Emachs menés par la petite Emma 109 dirige un groupuscule terroriste dont le but est de se venger des humains qui les malmènent. En plus de ça, on en apprend un peu plus sur la première humanité et sa disparition.
Je ne l’ai lu qu’une fois mais le livre se lit à mon avis deux fois : la première fois on va suivre le scénar, l’action, les interactions entre les protagonistes et – bien qu’on soit moins en haleine que le premier bouquin – on ne va pas s’ennuyer. La deuxième fois, on va lire autre chose, Werber nous livre une quantité incroyable de points de vue concernant l’Homme – ça il adore, on n’est pas surpris -, la religion, la politique, la maltraitance, la société de consommation – là, le sujet tourne autour du hard discount des produits chinois – et c’est un vrai régal.

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Ce que j’ai aimé : Ca se lit vite, on a deux plans de lecture et à la fin on se dit vivement le suivant.

Ce que je n’ai pas aimé : Un peu moins palpitant que le premier opus mais ça il fallait s’y attendre, Werber n’allait pas créer une quatrième humanité pour nous faire revivre le précédent bouquin.

Titre Original : Les micro humains
Genre :
  roman, fantastique, littérature française
Auteur : Bernard Werber
Année :  2013
Nombre de pages : 434