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Pug l'apprenti – Chroniques de Krondor 1 – Raymond E. Feist

Pug l'apprentiTitre Original : Magician : Apprentice
Genre : 
roman, fantasy, littérature américaine
Auteur : Raymond E. Feist
Année :  1998
Nombre de pages : 518

Résumé : Pug, c’est un petit orphelin qui a été recueilli au château de Crydee. Il grandit avec ses parents adoptifs, cuistots du château et son frère et ami, Tomas. La vie, la mort, l’existence, c’est génial. Les gamins grandissent, Tomas devient soldat et Pug devient l’apprenti du magicien. Il se lie d’amour/amitié avec la fille du Duc, Carline. Bref, une vie d’ado au château, qui a un peu de mal avec ses études et découvre ses premiers émois.
Comme la vie n’est pas un long fleuve tranquille, Tomas et Pug, vont découvrir un jour un navire échoué. Tout y est complètement bizarre et coloré. Après investigation, les Tsuranni, ces navigateurs, ne sont pas de ce monde. Et apparemment, ils arrivent en masse et prêts à en découdre. Les gamins vont donc se retrouver embarqués dans ce début de guerre et y entamer leur vie adulte, bien qu’ils ne soient pas finis.
Ce que j’ai aimé : C’est de la fantasy, donc j’adore. Et puis il ne s’agit pas (encore) d’une vieille et sombre histoire de méchant qui ressuscite. Je trouve ça bien que l’auteur fasse combattre le monde connu avec des gens complètement inconnus, avec aucun moyen de se comprendre. Ca nous met un peu en face de la question : que ferait-on si on était confrontés à une invasion alien?
Ce que je n’ai pas aimé : C’est un roman « de mise en place et initiatique ». Les chroniques de Krondor comportent près de 30 volumes. C’est bien, mais un peu long. On n’est pas encore au cœur de l’intrigue.

NDLR : Merci La Bicoque!
Note : 4/5

Nancy
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Voyage au bout de la nuit – Louis-Ferninand Céline

Voyage au bout de la nuitGenre :  roman, drame, classique, littérature française
Auteur : Louis-Ferninand Céline
Année :  1932
Nombre de pages : 505

Résumé : Drôle de choix chez mon libraire : entre ceux qui ont entendu parlé de ce roman au Lycée (et donc « ça doit être chiant! ») ou ceux qui jugent de la personnalité un peu rêche de l’auteur, mon a priori n’était pas très favorable. Heureusement, une amie de bon conseil me l’a formellement indiqué.
Comme son titre l’indique, le roman est un récit de voyage .Ferdinand Bardamu vous entraine dans un parcours initiatique… entre l’Afrique, l’Amérique et la vieille Europe, mais surtout sociale (de la misère au luxe) et au final, en réalité, un voyage à travers la vie. Dans ce roman, toutes les caractéristiques du roman picaresque sont présentes : on explore avec le héros les bas-fonds, la misère et le luxe teintés d’une certaine vision pessimiste du monde.
Par contre, le livre est au-delà de ce que l’on peut attendre. Le style est moderne et percutant : pour ceux qui ont suivi mes fiches de lecture, on est proche d’un Hubert Selby Junior…. avec 30 ans d’avance ! Quant à l’ambiance générale, le cynisme rode. L’humour est teinté d’une sorte de fatalité. On écrase parfois un rire amer…
– Je vous en prie, venez vite Docteur ! Elle est tombée au bas des escaliers et s’est fracturée un os de la tête… « tout va bien ! », que je me suis dit en moi-même en entendant cette belle histoire. J’étais fixé. J’ai filé tout droit vers la gare : ouf ! je l’ai eu mon train de sept heure quinze. On ne s’est pas fait d’adieu.


Ce que j’ai aimé : Le réalisme prenant et le style si particulier font vraiment de ce livre un incontournable. Tout à la fois « grand classique » et empreint d’une modernité très actuelle. J’étais loin de me douter qu’un auteur aussi universitaire que L.F. Céline pouvait donner autant de frisson et de paires de gifles. A conseiller à ceux qui aiment la littérature contemporaine bien plus qu’à ceux qui recherche un roman classique à la Balzac.
Ce que je n’ai pas aimé : Il faut le dire, même si j’ai bien vendu l’article, le roman s’adresse quand même à un niveau de lecture « confirmé » voir « expert ». C’est assez touffu, parfois un peu erratique, choquant… et souvent très sombre.

Note : 4,5/5
TheSeb
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Cent Ans de Solitude – Gabriel García Márquez

 

Cent Ans De SolitudeTitre Original : Cien años de soledad
Genre :
 
roman, historique, fantastique, littérature colombienne
Auteur : Gabriel García Márquez
Année :  1969
Nombre de pages : Plein dans la version de poche (NDLR: officiellement 437)

Résumé : C’est l’histoire de la famille Buendia qui vit dans le village imaginaire de Macondo, inspiré du village natal de l’auteur en Colombie. Dans la famille, les hommes s’appellent Jose Arcadio ou Aureliano et les femmes Ursula, Amaranta ou Remedios. On suit la famille sur six générations, depuis la formation du village par Jose Arcadio et sa femme Ursula, jusqu’au sort du dernier Aureliano… Toute l’histoire se passe à Macondo, mais on ne s’ennuie pas. Ce roman alterne des histoires inspirées de la vraie vie (guerre révolutionnaire, politique, secrets de famille…) et des éléments fantastiques (les tapis volants des gitans entre autres…) et se termine par un dénouement un peu fou qui explique le titre du livre…

Ce que j’ai aimé : Tous les éléments sont réunis pour produire une histoire exaltante: sexe, mensonges, secrets de famille, aventures, fantastique … et une fin parfaite! J’ai aimé que l’histoire se passe sur plusieurs générations, un peu dans le style de la série de Rougon-Macquart de Zola…
Ce que je n’ai pas aimé : Mais avec 22 Aureliano, et 5 Jose Arcadio, on se mélange un peu les pinceaux.

Note : 5/5
DrTomate
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Cordelia Vorkosigan – Vorkosigan 1 – Lois McMaster Bujold

cordeliavorkosiganTitre Original : Shards of Honor
Genre :
  
roman, science-fiction, space opéra, littérature américaine
Auteur : Lois McMaster Bujold
Année :  1994
Nombre de pages : 320

Résumé : Toujours dans mon trip space op militaire, je farfouille une fois de plus chez mon libraire qui ne se lasse pas de me voir l’enrichir et je tombe (ouille) sur la saga Vorkosigan. Je lis le pitch, ça à l’air pas trop mal, bon je le prends.
C’est histoire d’un type commandant militaire que Lois McMaster Bujold fait passer pour un vieux crouton. Précision : il a 40 ans, merci donc Lois, j’avais déjà l’impression d’avoir un certain age, maintenant grâce à toi, en plus je suis un vieux crouton. Donc, le « vieux » rencontre Cordélia – son pendant militaire mais chez la faction ennemie – et la fait plus ou moins prisonnière pour traverser une forêt hostile sur une planète inhabitée très lointaine. Bon an mal an, ils se croisent et se décroisent sur fond de guerre interstellaire et de conflit politique. Les deux militaires deviennent progressivement deux tourtereaux tout mignons avec du je t’aime moi non plus à tire larigot.
Les combats spatiaux sont bons bien qu’en dessous de ceux de Honor Harrington ou de la flotte perdue mais le problème est qu’on se sait pas vraiment pourquoi ils se battent. Les motifs politiques tiennent en peu de pages et sont trop compliqués (ou mal expliqués ?). L’immersion du lecteur dans les scènes d’action est donc difficile.
Point de space opéra militaire ici en fait, les grands thèmes du genre ne sont pas abordés : ni management des armées, ni les stratégies militaires, c’est donc uniquement un space op d’une histoire d’amour entre deux militaires de deux factions différentes. J’ai donc mal pioché, mon libraire sera alors pendu haut et court ou guillotiné et pas de suite pour moi sur cette saga.
Ce que j’ai aimé : Les personnalités des deux tourtereaux bien retranscrite et crédible.
Ce que je n’ai pas aimé : L’intrigue politique de fond trop compliquée qui perd le lecteur dans les scènes d’action.

Note : 2/5

Tristan

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Les Particules Elementaires – Michel Houellebecq

 

Les particules élémentairesGenre :  roman, littérature françaisebagde
Auteur : Michel Houellebecq
Année :  1998
Nombre de pages : 316

Résumé : Fin des années 60, Jane a deux fils de deux pères différents. Mais elle est trop baba new age pour se laisser bercer par quelque chose d’aussi conventionnel que la maternité. Les deux pères récupèrent les enfants et les font élever par leurs grands-mères respectives, en mode vieille France. Michel et Bruno grandissent alors chacun de leur côté, en ignorant tout de l’autre. Au lycée, coïncidence, ils finissent par se retrouver.
Michel, se lie d’amitié avec la belle Annabelle, mais comme il est incapable de ressentir quelque chose, il passera à côté d’elle. Son cœur vide l’emmènera tout de même à faire une grande carrière scientifique. Quant à Bruno, il sera en permanence en quête du Nirvana sexuel, mais à être un pitoyable raté. Jusqu’à ce qu’il trouve Christiane, qui lui donnera quand même un peu de bonheur, avant de sombrer dans la folie.

Ce que j’ai aimé : Ce livre aborde quelque chose qui est peu évoqué, la misère sentimentale et sexuelle. On l’adore ou on le déteste, cette œuvre a fait scandale lors de sa sortie, je ne sais plus très bien pourquoi.Je l’avais lu à l’époque, et il m’avait beaucoup parlé. Dans notre société qui valorise tellement l’épanouissement dans ces deux domaines, si tu ne rentres pas dans le moule, tu es culpabilisé, mais peu de choses l’évoquent. Que celui qui est célib’ et qui ne zone pas sur les sites de rencontres me jette la première pierre. Presque quinze ans plus tard, je pensais avoir un regard différent sur ce livre, mais pas du tout. J’ai mûri, et ça me fait encore plus de bien de voir que quelqu’un ait abordé ces thèmes, surtout qu’avec l’âge, j’ai découvert que je n’avais pas été la seule dans ce cas.
Et puis c’est « so fin de siècle », la génération désenchantée, fille des soixante-huitards, qui a gagné de nouveaux droits et de nouvelles libertés mais qui doit reconstruire ses repères : « Les enfants, quant à eux, étaient la transmission d’un état, de règles et d’un patrimoine. C’était bien entendu le cas dans les couches féodales, mais aussi chez les commerçants, les paysans, les artisans, dans toutes les classes de la société en fait. Aujourd’hui, tout cela n’existe plus : je suis salarié, je suis locataire, je n’ai rien à transmettre à mon fils. Je n’ai aucun métier à lui apprendre, je ne sais même pas ce qu’il pourra faire plus tard ; les règles que j’ai connues ne seront de toute façon plus valables pour lui, il vivra dans un autre univers. Accepter l’idéologie du changement continuel c’est accepter que la vie d’un homme soit strictement réduite à son existence. » Voilà, ça nous renvoie bien à la vacuité de notre existence. On fait ce qu’on peut pour être heureux, et puis c’est tout, mais c’est aussi un droit à être malheureux.
Ce que je n’ai pas aimé : Rien, je l’ai ingurgité en trois jours.

Note : 5/5
DianaCagothe
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Pour l'honneur de la reine – Honor Harrington 2 – David Weber

couverture-14961-weber-david-honor-harrington-pour-l-honneur-de-la-reineTitre Original : The Honor of the queen (Mais pourquoi avoir traduit le titre pour l’édition française ??)
Genre :
  
roman, space opéra, science-fiction, littérature américaine
Auteur : David Weber
Année :  1993
Nombre de pages : 496

Résumé : Cette fois-ci, David Weber emmène notre Honor de service pour une négociation plutôt politique d’un accord avec une planète à mi-chemin entre le royaume de Manticore et la république du Havre. Une fois lu le premier opus, on connaît les talents désastreux de la pauvre bichette en matière de ronds de jambe et là, ça n’est pas vraiment mieux. Heureusement, on a une bande de fanatiques religieux anti-meufs avec des vaisseaux spatiaux en bois qui lui font reprendre de ce qu’elle préfère : plier du vaisseau spatial.
L’auteur nous emmène dans une aventure rythmée comme Mission Basilic : la première moitié pour nous faire connaître les différentes factions et les rapports qu’elles entretiennent entre elles, le quart suivant, on goûte à de la bataille type planet-opéra et le quart suivant elle fait tout péter dans l’espace. Honor est tout aussi bien mise en scène et David nous fait presque tomber amoureux d’elle tellement elle est magique et on aimerait avoir un manager qui en a comme ça dans le pantalon.
Des messages absolument pas subliminaux sont transmis comme la place de la femme dans la société, dans les postes de direction et dans la religion. A mon avis, on ne peut qu’approuver son point du vue à moins d’être complètement arriéré, le bouquin a été écrit en 1993, il n’est donc quand même pas avant-gardiste sur les idées.
Ce que j’ai aimé : Honor !
Ce que je n’ai pas aimé : La première partie un peu longue, on attend impatiemment de faire la guerre plutôt que de la politique et c’est justement pour ça qu’on ouvre ce bouquin.
Note : 4/5

Tristan

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Soie – Alessandro Baricco

SoieTitre Original : Seta
Genre : 
roman, littérature italienne, romance
Auteur : Alessandro Baricco
Année :  1996
Nombre de pages : 142

Résumé : L’histoire se passe en 1861. Hervé Joncour voyage souvent de l’autre côté de la Méditerranée pour se procurer des œufs sains afin d’alimenter les filatures de soie de Lavilledieu.
Une maladie décime hélas les élevages et il faut aller s’en procurer un peu plus loin. Ca tombe bien, le Japon commence un peu à s’ouvrir commercialement parlant. Les filatures de Lavilledieu financent alors une première expédition pour Joncour. Là-bas, il noue un partenariat avec Hara Kei. Mais il tombe amoureux de sa femme (maitresse?), une orientale qui n’a pas les yeux en amande.
Ce que j’ai aimé : Ca se lit vite (en deux bains, je dirais). Le bouquin est plein de belles images romantiques et romanesques.
Ce que je n’ai pas aimé : Je pense que l’auteur a clairement travaillé son bouquin pour que celui-ci en devienne un film. Bien qu’il y ait peu de dialogues, on a l’impression de lire un scénario, tellement tu dis « ah ouais! Ca, ça ferait un beau plan dans un film ». Et puis moi j’aime bien les livres qui durent longtemps. Dans le même genre, j’avais préféré Geisha, d’Arthur Golden. Là, tu as à peine le temps de t’attacher aux personnages que le bouquin est déjà fini.

Note : 2/5

DianaCagothe
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La Source Vive – Ayn Rand

bagde

La Source ViveTitre Original : The Fountainhead
Genre :
 
roman, littérature américaine, philosophie, politique
Auteur : Ayn Rand
Année :  1943
Nombre de pages : 686

Résumé : On est à New York dans les années 20, la ville change de visage et commence à s’élever dans les hauteurs. Le livre s’axe surtout au départ sur deux personnages, étudiants en architecture. Le premier est Howard Roark, un brillant étudiant, un génie visionnaire, mais dont les œuvres ne sont comprises que par peu de monde. Il est intransigeant et est capable de crever de faim pour ses idéaux. Le deuxième est Peter Keating, son camarade. Lui, il est bon mais pas top. Sa qualité principale est sa capacité à se frayer un chemin dans un monde de requins et il y arrive plutôt brillamment, ce qui fait qu’il gravit rapidement les échelons et devient très vite l’associé de Guy Francon, Le Top Of The Pops de l’architecture. La fille de ce dernier, Dominique, est une créature un peu surréaliste, adulée par tous mais comprise par personne. Elle est journaliste et tient une rubrique dans l’Etendard, la feuille de chou populaire du moment. Un de ses collègues, Ellsworth Toohey, est le chroniqueur star, communiste à souhait, qui ne croit qu’au collectivisme et à la collectivité. Dans les faits, c’est le manipulateur de l’histoire, il tire les ficelles de tout le monde pour toujours parvenir à ses fins. Leur Big Boss, c’est Gail Wynand, le patron de l’Etendard, qui est parti de rien du tout, mais qui est l’incarnation de l’American Dream et sa feuille de chou a un peu pouvoir de vie ou de mort sur tous.
L’action se déroule principalement entre ces personnages et leurs interactions, on passe une petite dizaine d’années à les voir monter et tomber ou vice-versa.

Ce que j’ai aimé : Ayn Rand s’est vraiment fait chier à nous décrire le petit monde tragique de l’architecture, avec ses grandes œuvres, ses habitations bon marché, ses marchés privés et publics. Bref, ce petit monde de requins.
Ce que je n’ai pas aimé : Les personnages sont vraiment trop stéréotypés et coincés dans leurs idéaux, ce qui les rend presque sans âme, alors qu’elle a voulu en faire des passionarias, chacun dans leur combat. Du coup, leurs interactions sont presque plates. Seul le personnage de Gail Wynand arrive bien à se sortir de tout ça, alors que finalement, c’est lui qui risquait de tomber le plus dans le stéréotype.
Ensuite, ce n’est pas super bien écrit. Et puis c’est long, mais alors looooong, comme un jour sans pain. Et pour un bouquin « philosophique », il y a un peu trop de place à la romance. D’ailleurs, la romance prend une place prépondérante dans le bouquin, avec ses bons gros moments de WTF : à un moment, deux persos se retrouvent après une très longue séparation, il la prend dans ses bras, et l’assoit sur ses genoux. A ce moment-là, tu te dis que ça va niquer (ça nique toujours dans les bouquins, quelle que soit l’époque) : eh ben nan, elle se laisse glisser par terre, pose sa tête sur ses genoux et ils se regardent, yeux dans les yeux. D’ailleurs, leur histoire commence par le fait qu’il la viole, et qu’elle aime ça -_-. Ayn Rand réussit à faire passer son message : le capitalisme nous viole tous et on aime ça…
Bref, les capitalistes y voient sûrement du génie dans cette œuvre; moi, je trouve que c’est largement oubliable.

Note : 2/5
DianaCagothe
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Les micro humains – Troisième humanité 2 – Bernard Werber

Résumé : Une fois avalé Troisième humanité, il m’a fallu attendre un an avant de voir sortir Micro humains. Bien qu’ayant bien aimé le premier opus et d’une nature impatiente, j’avais pas mal de retard livresque, l’attente n’a donc pas été trop douloureuse. Comme toute suite werberienne, on a donc ici la suite de l’histoire sans savoir combien on en a à dévorer pour en voir la fin. Cette suite met en scène les même protagonistes, à savoir les chercheurs qui ont conçu les Emachs et quelques Emachs bien choisis.
Le scénario tourne autour d’une question : les micro humains sont-ils des humains et nos chercheurs préférés vont cette fois-ci chercher à le démontrer aux yeux du monde. Evidemment, ça n’est pas très simple quand un groupe d’Emachs menés par la petite Emma 109 dirige un groupuscule terroriste dont le but est de se venger des humains qui les malmènent. En plus de ça, on en apprend un peu plus sur la première humanité et sa disparition.
Je ne l’ai lu qu’une fois mais le livre se lit à mon avis deux fois : la première fois on va suivre le scénar, l’action, les interactions entre les protagonistes et – bien qu’on soit moins en haleine que le premier bouquin – on ne va pas s’ennuyer. La deuxième fois, on va lire autre chose, Werber nous livre une quantité incroyable de points de vue concernant l’Homme – ça il adore, on n’est pas surpris -, la religion, la politique, la maltraitance, la société de consommation – là, le sujet tourne autour du hard discount des produits chinois – et c’est un vrai régal.

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Ce que j’ai aimé : Ca se lit vite, on a deux plans de lecture et à la fin on se dit vivement le suivant.

Ce que je n’ai pas aimé : Un peu moins palpitant que le premier opus mais ça il fallait s’y attendre, Werber n’allait pas créer une quatrième humanité pour nous faire revivre le précédent bouquin.

Titre Original : Les micro humains
Genre :
  roman, fantastique, littérature française
Auteur : Bernard Werber
Année :  2013
Nombre de pages : 434

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Snuff – Chuck Palahniuk

SnuffTitre Original : Snuff
Genre :
  roman, littérature américaine
, trash
Auteur : Chuck Palahniuk
Année :  2012
Nombre de pages : 210

Résumé : Au terme d’une longue carrière dans le porno, Cassie Wright décide de casser sa pipe et d’assurer une vie riche à l’enfant qu’elle a abandonné une vingtaine d’années plus tôt. Elle décide de battre le record du plus grand gang-bang, avec 600 acteurs professionnels ou pas, recrutés sur petite-annonce. Le roman se déroule le jour du tournage avec quelques flashbacks. L’histoire se déroule autour de Sheila, la régisseuse qui doit gérer tout ce petit monde-là; le n°600, vieil acteur porno, qui a été le partenaire de Cassie bien plus souvent à l’écran que dans la vie; le n°137, présentateur télé déchu, qui est là pour (se) prouver sa sexualité; enfin, le n°72, un petit jeune persuadé d’être l’enfant abandonné de Cassie Wright. Pendant qu’ils attendent leur tour de passer dans la pièce où se déroule le tournage, on apprend ce qui les a amené ici et les espoirs qu’ils mettent dans ce tournage.

Ce que j’ai aimé : Le roman se déroule successivement autour des yeux de ces trois acteurs et de la régisseuse. On a donc plusieurs styles d’écriture, de pensée. Ça se lit également très vite.
Ce que je n’ai pas aimé : Des fois, on s’ennuie un peu dans cette pièce. Sinon, dans les transports, les gens jettent parfois des oeillades chelous à la couv’, mais c’est marrant.

Note : 3/5

DianaCagothe